La Leadership Conference on Civil and Human Rights (LCCR) est une coalition
d’organisations américaines créée en 1950 et qui se présente comme « la première coalition pour la défense des droits civiques et humains de la nation ».
Jusqu’à mercredi dernier, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) était membre de cette coalition. Mais la LCCR a pris fait
et cause pour la candidature d’Elena Kagan, “nominée” d’Obama à la Cour Suprême des États-Unis, qui est une militante du “droit” à l’avortement
et de la cause homosexualiste (elle-même est lesbienne et vit avec une “partenaire“).
Après une intense campagne de différentes associations catholiques choquées par cette adhésion, l’USCCB a décidé mercredi dernier de se retirer de la coalition de la
LCCR.
Dans un communiqué diffusé ce jour et signé par Mgr William Murphy, évêque de Rockville Center (New York) et président de la commission épiscopale “Justice intérieure et Paix”,
l’USCCB explique son retrait :
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« Les intérêts de la Leadership Conference et ceux que l’USCCB sont devenus
divergeants quand la LCCR est allée au-delà de la défense des droits civiques traditionnels pour défendre des positions qui ne reflètent pas les principes et la politique de la
Conférence épiscopale. Au cours des dernières années, la Leadership Conference s’est alliée [à d’autres entités] pour défendre ou s’opposer à des nominations à la Cour
Suprême, une pratique qui contredit clairement la politique de l’USCCB et compromet les positions de principe des évêques. »
Il aura donc fallu plusieurs années à l’USCCB pour s’en apercevoir… À signaler également que Mgr
Murphy, sans son communiqué, n’invoque pas les démarches explicitement pro-avortement et homosexualistes de cette coalition comme cause du retrait de l’USCCB.
Enfin, mieux vaut tard que jamais.