L’un des neuf juges de la Cour Suprême des États-Unis, le protestant John P. Stevens, qui vient
d’entrer dans sa 91ème année, a annoncé son intention de démissionner de la plus haute juridiction américaine.
Les spéculations vont bon train sur le choix d’Obama pour remplacer ce juge, comme nous en informent l’American Papist et LifeSiteNews. Une idée
du “profil” de l’impétrant nous sera évidemment suggérée par le choix de Sonia Sotomayor au poste précédemment libéré : une pseudo-catholique progressiste et pro-avortement.
Comme le démissionnaire est protestant et que désormais la Cour Suprême est composée d’une majorité de catholiques (orthodoxes ou dissidents), on est en droit de penser que le choix d’Obama se
portera vers un protestant.
Dans la petite liste qui circule, un nom revient sans cesse : celui de la protestante Diane Wood, actuellement juge fédéral – nommée par Bill Clinton en 1995… –
à la Cour d’appel du Septième Circuit (Chicago). Un choix qui, s’il était avéré et ratifié par le Sénat, ne serait pas surprenant mais détestable. Ce serait, en effet, la pire juge anti-Vie
jamais nommée à la Cour Suprême. Qu’on en, juge…
Dans une étude publiée sur la site de l’American Principal
Project, Bill Saunders rappelle quelques caractéristiques de la dame…
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« (…) elle possède un passé judiciaire de positions scandaleuses : elle a opiné contre les interdictions d’avortement
par naissance partielle des États de l’Illinois et du Wisconsin, elle a opiné contre la loi de consentement éclairé [pour accepter l’avortement] de l’Indiana – une loi à peu près identique à
celle que la Cour Suprême a soutenue dans l’affaire Planned Parenthood v. Casey. Wood a même jugé que la loi fédérale conçue pour contrer le crime organisé, la
Racketeer Influenced and Corrupt Organisation (RICO), s’appliquait parfaitement contre tous les manifestants pro-Vie, une opinion qui a été rejetée par la Cour
Suprême. »
Wood a également été la rédactrice de l’arrêt de la Cour d’appel du Septième Circuit favorable à la National
Organization of Women (NOW) dans l’affaire qui l’opposait à de nombreuses associations pro-Vie, et qui prévoyait de saigner financièrement ces associations pro-Vie au
profit de NOW, et d’interdire même à ces associations de manifester devant des cliniques d’avortement. Un arrêt invalidé unanimement par la Cour Suprême en 2006.
Diane Wood est ce qu’on peut trouver de plus gauchiste et de plus anti-Vie actuellement sur le “marché”. Si Obama la sélectionnait – et l’on dit que sa décision
pourrait survenir prochainement –, ce serait là une nouvelle preuve qu’avec l’actuel occupant de la Maison Blanche, nous avons affaire au Président le plus pro-avortement de toute l’histoire des
États-Unis. Obama n’a-t-il pas déclaré, quand on l’a interrogé sur le profil qu’il souhaitait pour siéger à la Cour Suprême en remplacement de Stevens, qu’il
voulait « quelqu’un qui interprétera notre Constitution dans un sens qui prendra an compte les droits des personnes, ce qui inclut les droits des femmes » (phrase codé pour “droit” à
l’avortement).
Encore une affaire à suivre…