Le président de la Catholic League a commenté hier deux nouveaux articles publiés ce même jour par
l’Associated Press (AP) et dénonce le « faux nez » qui entend cacher la réalité homosexuelle des actes prétendument pédophiles chez un petit
groupe de prêtres. Décoiffant !
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« L’un des articles de l’AP sur les abus sexuels du clergé admet ceci : “L’écrasante majorité
des victimes étaient des adolescents. Cela signifie que très peu des prêtres coupables étaient des pédophiles, un terme que les professionnels de santé mentale réservent à ceux dont la cible
sont des enfants prépubères.” Parfait. Puis il dit quelque chose de positivement remarquable : “Même si environ 80 % des victimes étaient des garçons, des chercheurs du John
Jay [Institute] et d’autres experts sur les délinquants sexuels disent que cela ne signifie pas que les auteurs de ces crimes soient gays.” Bon, alors qu’est-ce
qu’ils sont ? Hétérosexuels ? -
L’AP s’appuie sur la remarque extraordinaire de Margaret Smith, un professeur qui a
travaillé sur l’étude de John Jay. Elle y déclare qu’alors que Donohue “cite correctement les chiffres de l’étude”, toutefois j’en “tire des
conclusions infondées”. Pardon ? Que la plupart des agresseurs sexuels étaient gays ? Voici ce qu’elle dit : “La majorité des actes d’abus sexuels étaient de nature homosexuelle. Cette
participation à des actes homosexuels n’est pas la même chose que l’identité sexuelle d’un homme gay.” Bon, alors si deux hommes se sodomisent l’un l’autre, personne ne sait vraiment si
l’on peut qualifier cela comme des actes sexuels gays. Il me faut avouer que quand j’ai préparé mon doctorat de sociologie à la NYU [New York University] on ne
m’a jamais enseigné une telle logique. -
Les deux article d’AP disent que la raison pour laquelle il y eut tant de victimes de sexe masculin,
c’est parce que les prêtres n’avaient pas de contacts avec des filles comme servantes de messe. Absurde. Il y avait des filles servantes de messe dans plusieurs diocèses américains depuis 1983,
et dans à peu près tous les diocèses à partir de 1994. Les statistiques montrent qu’en fait plus les prêtres ont de contacts avec les filles, moins probables sont les risques pour ces filles
d’être victimes d’une agression sexuelle. -
Voici les comptes. Comme cela a été révélé en 2004, entre 1981 et 2002, 81 % des victimes étaient de sexe masculin ;
en 2005 c’est le même pourcentage ; en 2006, il tombe à 80 % ; en 2007, il grimpe à 82 % ; en 2004, il saute à 84 % ; et en 2009, il stagne à 84 %. -
En d’autres mots, même si les prêtres ont moins de contacts avec des personnes de sexe masculin, les prêtres
homosexuels agressent ces dernières avec une plus forte fréquence. Il faut en finir avec le faux-nez gay une bonne fois pour toutes. »