Certes c’est une fort modeste association, en termes d’adhérents, comparée au mastodonte qu’est l’American
Medical Association (AMA) 1, que cette Association of American Physicians and Surgeons (AAPS ), plutôt située à “droite” – elle est notamment hostile à l’avortement – alors que l’AMA est plus ou
moins “politiquement correcte” (elle a soutenu l’ObamaCare…).
Fondée en 1943 en Arizona, et grossie depuis 2008 de l’Hispanic American College of Physicians &
Surgeons, LifeSiteNews nous apprend que l’AAPS a déposé, le 26 mars, une plainte devant le tribunal fédéral du district de Columbia (Washington) contre
l’ObamaCare car si cette loi « n’est pas contestée, alors cela marquera la fin de la médecine telle que nous la connaissons » a déclaré Jane Orient,
directrice de l’association professionnelle, « les tribunaux ne peuvent permettre cette intrusion massive dans l’exercice de la médecine et les droits des patients ». Pour
l’AAPS, le Congrès a lui-même reconnu que l’ObamaCare ne peut pas être financé sans l’obligation pour tous les Américains de souscrire une assurance de
couverture santé. L’action judiciaire lancée par l’AAPS entend « préserver la liberté individuelle » et empêcher que l’application de cette loi « ne ruine les
États-Unis en général, Medicare et la Sécurité sociale en particulier. »
C’est la première association professionnelle de médecins à se lancer dans une bataille juridique et constitutionnelle contre l’ObamaCare.
1. L’AMA compterait 240 000 membres alors que l’AAPS
n’est forte que de 4 000 adhérents.