Dans un fort long et passionnant éditorial d’hier,
Steve Jalsevac (photo ci-dessus) de LifeSiteNews tout en rappelant que notre défense de Benoît XVI doit être vigoureuse souligne des
problèmes pour l’Église aux États-Unis qui sont loin d’être résolus.
Steve Jalsevac en identifie trois :
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« 1. La réticence massive de la plupart des évêques à manifester leur autorité pour répliquer au grave rejet, ou à
l’indifférence, des points de doctrine et de discipline relatifs aux problèmes cruciaux, en particulier les questions morales. Cela veut dire que les évêques n’ont pas activement maintenu la
foi, avec les graves maux conséquents qui en ont résulté pour la foi et la vie de beaucoup de gens. -
2. Le scandale public que des évêques à la négligence criminelle ou grave, ou corrompus, n’aient toujours pas été
tenus, comme il se doit, pour personnellement responsables. Ce sont au contraire les fidèles du bout du banc et d’anciens généreux bienfaiteurs, qui n’avaient rien à voir avec les scandales,
qui ont été mis à contribution pour payer des milliards de dollars d’indemnités et d’honoraires obscènes pour les avocats. On a refusé de faire justice aux victimes des abus. -
3. La réticence, qui continue, à faire face ou même à seulement faire allusion à la corruption causée par la
tolérance envers l’homosexualité dans le clergé à tous les niveaux, jusqu’à des évêques et des cardinaux, dans les congrégations religieuses et dans les institutions, les établissements
d’éducation supérieure, les écoles catholiques. On a constaté beaucoup d’améliorations sur ces points, en grande partie grâce à la vigoureuse réaffirmation par Benoît XVI de la
règle exigeant que les homosexuels ne soient pas admis dans les séminaires. Mais il y a beaucoup et beaucoup plus à faire pour débarrasser l’Église de cette influence généralise et cancéreuse à
l’intérieur même du corps de l’Église. »
Steve Jalsevac termine ainsi son substantiel éditorial sur la crise de l’Église et les attaques contre
le pape sur l’affaire des prêtres dits pédophiles :
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« Dès lors, en même temps que de nécessaires actions défensives doivent être poursuivies contre les fausses
accusations et les loups opportunistes qui tentent d’utiliser cette crise pour démolir le principal défenseur de la morale traditionnelle et de la croyance religieuse, il n’en demeure pas moins
que le nettoyage de l’Église catholique, par l’Église, soit aussi se poursuivre, et de toute urgence. -
Le mouvement pro-vie et pro-famille dans le monde, les croyants de toute religion et tous ceux qui estiment les
principes traditionnels, tous ont besoin que l’Église catholique soit ce à quoi elle a été appelée. Sans cela, la culture de mort, le déclin des libertés et les souffrances des plus vulnérables
se développeront de manière exponentielle. -
Les manipulateurs sociaux radicaux, les partisans de la dépopulation et les élites totalitaires font aujourd’hui une
énorme pression pour que cela arrive. On peut se poser la question s’ils n’ont pas été les complices du plantage de la corruption dans l’Église qui a commencé vers la fin de la Guerre Froide.
Plus que tout autre chose, ils ont besoin que l’Église catholique dégage la voie. Nous ne pouvons pas les laisser faire. »