Il était 17 h 30, environ, heure de Paris, quand Obama a signé en Virginie, avec ses dix stylos (ou
douze ? j’avoue avoir un peu bâillé en regardant le direct) la deuxième 1 mouture de l’ObamaCare, promulguant ainsi définitivement – on l’espère… –
une loi déjà constitutionnellement contestée par quatorze États de l’Union qui ont intenté des actions judiciaires. Treize 2 l’ont fait conjointement par une action
auprès du tribunal fédéral de Pensacola (Floride), le ministre de la Santé de Virginie ayant lui intenté une action devant tribunal fédéral de Richmond, dans son État,
l’ObamaCare étant pour l’État de Virginie « un empiètement sans précédent sur la souveraineté des États ». Le législateur de Virginie – la General Assembly – a
d’ailleurs voté une loi – Heathcare Freedom Act –, promulguée par le nouveau gouverneur catholique Bob McDonnell, stipulant que « Aucun résident de cette
communauté [l’État de Virginie] ne sera obligé d’acquérir ou de conserver une police d’assurance santé individuelle ». Une loi qui est un défi à la loi fédérale qui elle prévoit l’obligation de
contracter une assurance maladie sous peine d’amendes. Pour les 16 500 nouveaux collecteurs d’impôts dont l’administration Obama vient de créer les postes pour collecter lesdites
amendes, il y a comme un parfum de goudron et de plumes dans l’air…
1. Rappelons-nous que lors de sa prestation de serment, Obama dut s’y reprendre à deux fois : la première en public, comme c’est d’usage, et la seconde en toute
discrétion dans un salon de la Maison Blanche…
2. Alabama, Colorado, Floride, Idaho, Louisiane, Michigan, Nebraska, Pennsylvanie, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Texas, Utah et Washington.