Qu’on jette le New York Times aux chats !
Pas un jour qui passe sans que le New York Times publie un nouvel article dans son incessante campagne pour impliquer le pape Benoît XVI dans le scandale des abus sexuels.
Une telle obstination ne relève plus du journalisme, mais de la pathologie, d’une pathologie au service d’un véritable complot.
Bill Donohue, président de la Catholic League, rive ce matin son clou à la Old Grey…
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« “Le Pape a été informé que le prêtre pédophile serait déplacé”. C’est le titre du morceau du jour du New York
Times sur le pape. Et pourtant, le Times ne présente absolument aucune preuve à l’appui de son attaque. Tout ce qu’il dit c’est que son bureau “était mis en copie à sur
un mémo” concernant le déplacement de Peter Hullermann. Selon des officiels de l’Église, la vérité c’est que le mémo était une routine et peu “susceptible d’atterrir sur le bureau de
l’archevêque.” -
Admettons que l’archevêque Joseph Ratzinger, aujourd’hui Pape, ait bien en fait été informé du déplacement. Et
alors ? N’était-ce pas ce qu’il pensait devoir arriver ? Après tout, nous avons appris dans l’article du Times du 16 mars que quand les subordonnés de Ratzinger recommandèrent une
thérapie pour Hullermann, il l’approuva. C’était la marche à suivre à cette époque : après avoir été traité, le patient (je préfère le mot de délinquant) retournait au travail. C’est toujours
la marche à suivre aujourd’hui dans de nombreux secteurs laïcs, en particulier dans les écoles publiques. Évidemment, une approche plus intransigeante semble aller de soi, mais l’industrie
thérapeutique est très puissante. -
En d’autres mots, il n’y a pas de vraies nouvelles dans les nouvelles du jour. Alors, pourquoi les imprimer ? Pour
alimenter la flamme. Attendez-vous à ce que le Times publie un autre article disant qu’il a la preuve que Ratzinger était au courant du déplacement. Est-ce qu’ils pensent qu’après
avoir autorisé la thérapie, qu’Hullermann serait envoyé au Goulag ? -
L’article d’hier du Times consacré à une affaire vieille d’un demi-siècle concernant le P. Lawrence
Murphy, fera l’objet d’une publicité sous forme de tribune libre dans le New York Times de mardi. Entre-temps, je saisis toutes les occasions qui me sont données par la télé pour
remettre les choses d’équerre. Le pape est un grand homme et la Catholic League est fière de se tenir à ses côtés. »