C’est un magazine qui porte décidément bien son nom : Vanity Fair, la foire de la vanité… Organe de la “peopolisation” surperficielle à prétentions intellectuelles sur papier
glacé, le magazine se veut « catalyseur culturel ». Aux abris ! Son site abrite depuis hier une collaboration éditoriale de Michael Wolff (repris de son propre site). Bill Donohue n’en décolère pas. Moi non plus. Voyez le communiqué d’hier de la Catholic League
:
« Wolff commence sa rubrique plutôt honnêtement. “À une époque où toutes les religions doivent être traitées
par les gens sensés avec les plus grands respect et tolérance, beaucoup de réaction à l’affaire des abus sexuels en Europe, et à l’implication du Pape avec eux, sont toutefois profondément et
spécifiquement anti-catholiques”. Juste.
Sans qu’on puisse se l’expliquer, Wolff s’abaisse ensuite à une harangue si vicieuse que tout autre journal se
garderait bien de publier. Ne se rend-t-il donc pas compte combien son propre anticatholicisme amoindrit sa déclaration de départ ? Il écrit, par exemple : “Il ne pourrait pas exister
d’Église, comme nous connaissons l’Église, sans abus sexuels. L’Église catholique = abus sexuels.” Aucun responsable de la rédaction ne s’est aperçu que Wolff passe pour un fou
?
Essayez donc celle-ci à présent pour voir. “Il ne pourrait pas exister d’Islam, comme nous connaissons l’Islam sans
violence. L’Islam = violence.”
Il n’y a, littéralement parlant, aucune différence morale entre cette agression sectaire contre l’Islam et l’agression
sectaire de Wolff contre le catholicisme. »
Il y a surtout des coups de pied où je pense qui se perdent.