Live Action est un mouvement de jeunes pro-vie qui entend consacrer ses efforts « à construire une culture de vie et à mettre fin à l’avortement, le
plus grande injustice envers les droits de l’homme de notre temps ». Son action est prioritairement axé sur les médias.
Ce groupe de faire une découverte, je dois le dire, assez sensationnelle, et que je découvre sur LifeSiteNews : une brochure de Planned Parenthood d’octobre 1952 faisant de la
réclame pour les méthodes de contraception. Dans la partie “Questions et Réponses” du chapitre consacré au contrôle des naissances, Planned Parenthood répond à la question : Est-ce que le
contrôle des naissances « est un avortement ? ». Voici la réponse :
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« Absolument pas. Un avortement exige une opération [chirurgicale]. Il tue la vie d’un bébé après qu’elle a
commencée. Il est dangereux pour votre vie et votre santé. Il peut vous rendre stérile si bien que lorsque vous souhaiterez un enfant vous ne pourrez pas en avoir. Le contrôle des naissances
ne fait que différer le commencement de la vie. »
Ainsi, Planned Parenthood qui est aujourd’hui le plus grand pourvoyeur d’avortements aux États-Unis (plus de 300 000 par an !), était voici une cinquantaine d’années violemment hostile à
l’avortement, et l’avortement considéré alors par cette association comme le meurtre d’un bébé n’est aujourd’hui pour elle qu’une banale intervention chirurgicale destinée à débarrasser une femme
d’un « amas de cellules » qui l’encombre. Un effondrement moral, en cinquante ans, qui démontre aussi comment la défense de la contraception aboutit nécessairement à la défense de l’avortement…
ce qu’Humanæ Vitæ avait parfaitement établi. Mais qui s’en est soucié alors ? Et qui s’en soucie aujourd’hui ?