J’ai reçu ce matin cette touchante histoire qui composait aujourd’hui le bulletin quotidien de David Bereit. Je
vous en livre la traduction.
« Il y a peu, une jeune femme s’est dirigée vers la vigile des 40 Days for Life qui se tenait devant un avortoir
à Austin (Texas). Elle finit par se joindre à ceux qui priaient puis, immédiatement, elle s’assit sur le trottoir et se mit à pleurer.
Une des volontaires s’arrêta de prier pour aller vers cette jeune femme qu’elle n’avait jamais vue auparavant, et lui demanda si elle avait besoin de réconfort. Cette volontaire pensait que
c’était l’idée de ce qui se passait à l’intérieur de l’avortoir qui avait bouleversé cette femme et avait provoqué ses larmes.
Mais ce n’était pas le cas. À sa grande surprise, elle découvrit que cette jeune femme pleurait pour une autre
raison.
“Je suis enceinte et je ne le supporte pas” déclara-t-elle. “J’ai déjà subi quatre avortements”.
Elle dit qu’elle n’avait pas encore pris de rendez-vous pour l’avortement. “Mais je ressens toujours cette grande
tentation d’aller dans une clinique d’avortement, de payer mes 400 $ et d’en finir. Je suis venu sur ce trottoir pour prier et pour être entourée de gens qui soient du même avis que
moi”.
La jeune femme a raconté à l’une des conseillères de trottoir qu’elle était à sa 12ème semaine de grossesse.
Elle s’était déjà rendue à un centre d’aide pour femmes enceintes, mais était toujours en pleine confusion émotionnelle.
Elle était devenue chrétienne, avoua-t-elle : “Mais avec cette nouvelle grossesse je me sens tellement déprimée. Je vis
dans un foyer d’accueil pour femmes et la seule chose dont je n’ai pas besoin en ce moment, c’est d’être enceinte.”
La conseillère l’emmena dîner et elles discutèrent pendant des heures. “Alors qu’elles échafaudaient un plan à long
terme afin de trouver pour cette jeune femme l’aide dont elle avait besoin, nous raconte Elizabeth McClung, la coordinatrice des 40 Days for Life à Austin, elle a dit quelque chose
qui devrait servir d’encouragement à tout pro-vie dont l’idée d’aller prier devant un avortoir n’est jamais venue à l’idée”.
“Si des types comme vous n’étaient pas là à prier, dit cette femme, j’aurais choisi la solution de facilité et après
avoir ruminé dans ma voiture pendant des heures j’aurais fini par entrer pour subir un cinquième avortement. Mais puisque vous étiez là en train de prier sur le trottoir, j’ai su que je pourrais
trouver du réconfort et du soutien ici, je suis venue pour en fait y pleurer. Merci d’être là.”
“Son histoire est un parfait exemple de pourquoi il ne faut pas seulement prier chez soi ou à l’église, mais que l’on
doit aussi prier aux endroits mêmes où la vie est blessée et arrachée” nous dit Elizabeth.
La jeune femme est désormais sur le chemin de la guérison de ses précédents avortements, elle cherche un boulot et gère
sa grossesse au jour le jour. Et, précise Elizabeth : “Elle n’aura pas de nouvel avortement” ».
Belle et touchante histoire, n’est-ce pas ?
J’ai reçu ce matin une nouvelle inscription à notre chaîne de prière ce qui porte le nombre de notre petite phalange à 381. Le nouvel inscrit est un
séminariste diocésain qui m’écrit qu’americatho est « lu par de
nombreux séminaristes qui apprécient beaucoup » mon blogue, et qui me portent, ainsi que ceux qui lisent le blogue, dans leurs prières… J’en suis profondément touché. Je vais vous faire une
confidence que vous ne répéterez évidemment à personne : je ne sais pas comment marche la prière, mais je sais que ça marche ! Vous pouvez le vérifier – pour ceux qui n’appartiennent pas encore à
notre petit groupe de prière – en vous inscrivant ici afin de prier 10 Ave par jour aux
intentions de 40 Days for Life…