Évêque de Lexington (Kentucky) depuis 2002, Mgr Ronald Gainer, né en 1947, estime que la patience des évêques envers Nancy Pelosi, la présidente “catholique” de la Chambre des
Représentants, est à bout.
C’est ce qu’il a déclaré à LifeSiteNews le 21 janvier dernier, veille de la grande March for Life de Washington. Interrogé par un journaliste de ce site catholique pro-vie sur la
question de savoir si Madame Speaker devait se voir refuser la communion sacramentelle, Mgr Gainer a répondu qu’à cet égard « quelque chose devait être fait »
encore que la décision revient évidemment à l’évêque local – en l’occurrence Mgr George Niederauer 1, l’archevêque de San Francisco –, mais, ajoute-t-il, « les évêque ont le
devoir de défendre l’enseignement de l’Église et dès lors que nous constatons [dans le cas de Pelosi] un désaveu si complet et si public de la position morale de l’Église, il
semblerait tout à fait évident que nous avons été suffisamment patients et que quelque chose devrait être fait ».
1. L’archevêque de San Francisco a récemment déclaré sur le “cas” Pelosi : « Il n’est absomument pas compatible avec l’enseignement de l’Église de
soutenir que notre libre arbitre peut justifier des choix radicalement opposés à l’Évangile : le racisme, l’infidélité, l’avortement, le vol (… ) Le libre arbitre c’est notre capacité d’agir de
manière moralement responsable ; ce n’est pas notre capacité de déterminer arbitrairement ce qui constitue le droit moral. ». Belles paroles, mais l’avortement n’est pas un mal équivalent et
situé entre « l’infidélité » et « le vol »…