L’excellent – et très orthodoxe – site américain Catholic Culture, nous rapporte trois importantes nouvelles tirées de récentes études
scientifiques qui confirment tout ce que nous soutenons à temps et à contre-temps :
– la pornographie sape l’institution du mariage,
– les cours sur l’abstinence sexuelle diminuent le vagabondage sexuel
– et l’éducation supérieure catholique ne renforce pas la foi aux États-Unis.
Patrick F. Fagan, Ph.D., auteur de The Effects of Pornography on Individuals, Mariage, Family and Community (les effets de la pornographie sur les personnes, le mariage, la
famille et la communauté), une étude compilant tous les résultats publiés dans la littérature en sciences sociales sur les effets de la pornographie (publiée par le Family Research
Council, pdf ici), offre, dans The Catholic Thing du 29 janvier, une bonne synthèse des
effets de la pornographie sur le mariage. Elle est, selon Fagan, un facteur – sinon le facteur – déterminant de la crise contemporaine que subit l’institution du mariage. Les exemples
qu’il donne à l’appui de sa thèse me semblent indiscutables (l’article en
anglais ici).
Kathleen Gilbert de LifeSiteNews du 1er février, signale une étude du professeur John B. Jemmot III,
professeur à la University of Pennsylvania, parue dans la livraison de février 2010 des Archives of Pediatrics & Adolescents Medicine (une publication de l’American
Medical Association), où l’auteur principal et d’autres universitaires démontrent que chez les adolescents américains la probabilité d’avoir une relation sexuelle est de 15 % plus faible chez
les jeunes qui ont suivi une session de huit heures de cours sur l’abstinence sexuelle ! Une information reprise, avec surprise… par la groß presse américaine (je l’ai lue jusque dans le
Washington Post !), alors même que l’administration Obama a supprimé toute subvention aux programmes d’abstinence sexuelle pour les jeunes…
Enfin, une toute récente étude du Center for Applied Research in the Apostolate (CARA, un institut appartenant à la Georgetown University, Washington D.C.), dont vous pouvez
télécharge ici le texte intégral, a été synthétisée hier par LifeSiteNews. Elle confirme les études antérieures (à commencer par celles de The Cardinal Newman Society en 2003 et
2008), à savoir que le fait d’intégrer une université catholique n’a quasiment pas d’impact quant à l’adhésion des étudiants à la foi catholique et à leur fidélité au Magistère, ne serait-ce que
parce que l’écrasante majorité de ces institutions ne défend plus la pratique religieuse catholique et la fidélité au Magistère. En voici quelques exemples : 1 étudiant sur 5 a payé (chez les
garçons) ou subi (chez les filles) un avortement ; près de la moitié des étudiants ont des relations sexuelles hors mariage ; 60 % des étudiants considère l’avortement comme normal et 78 % ne
pensent pas que l’utilisation d’un préservatif soit un péché… Les résultats de cette étude sont proprement effrayants.