Lors de l’homélie qu’il a donnée à l’occasion de la Messe de vigile pour la Vie à Washington le 21 janvier (voir article
précédent), le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas) et président de la Commission des activités pro-Vie de la Conférence des évêques américains, a
redit, sans ambiguïté, le “non possumus” de l’Église à l’ObamaCare.
Après avoir rappelé qu’alors que la version Chambre de Représentants de l’ObamaCare réaffirmait heureusement la politique traditionnelle de la non utilisation de fonds fédéraux pour
financer la couverture de l’avortement à la demande, et que celle du Sénat l’avait ignorée, le cardinal a dénoncé l’absence de dispositions protégeant la dignité de la personne humaine et la
clause de conscience dans l’un comme l’autre des deux projets de loi.
« Notre réponse au Congrès doit être claire et compréhensible quant aux critères essentiels d’une authentique réforme de la santé. L’avortement n’est pas un soin médical. Le soin médical
consiste à sauver et à préserver la vie, pas à la détruire. »