Quand il m’arrive ici de laisser libre cours à mon indignation – que je reconnais être parfois véhémente – et d’écrire sur certaines personnes que je cite, que dans des sociétés normales elles
devraient être enfermées aux Petites Maisons, certains d’entre vous, j’en suis sûr, pensent aux mieux que j’exagère, au pire que c’est moi qui devrais y faire un séjour…
Je vous fais juge de ce que je lis à l’instant sur le blogue de mon American Papist préféré, Thomas
Peters.
Haïti vient d’être frappé par la pire catastrophe naturelle de son Histoire déjà marqué par tant de tragédies… Des morts par dizaines de milliers, des blessés par centaines de milliers, des
réfugiés par millions ! On se bat pour un peu de nourriture ou une bouteille d’eau minérale – je ne nous le souhaite pas, mais j’aimerais nous y voir… L’Église catholique horriblement éprouvée :
mort de l’archevêque de Port-au-Prince, de son vicaire général, de nombreux prêtres et religieuses, cent ou deux cents séminaristes écrasés sous les décombres, la plupart des églises
écroulées…
Devant cette catastrophe, il me plait de saluer ici, sur ce blogue, la fantastique mobilisation de l’Église catholique aux États-Unis, une mobilisation peut-être plus importante encore que celle
qui suivit la catastrophe de l’ouragan Katrina. Des quêtes innombrables, des collectes de vivres, de médicaments, de vêtements pour ceux qui n’ont plus rien… Oui, vraiment, bravo et merci
aux catholiques américains (voyez notamment le site Hands Together).
Mais, car il y a un mais, d’autres Américains n’ont pas ce réflexe de charité… Planned Parenthood vient de lancer une grande collecte d’argent pour permettre à ses succursales d’Haïti de
distribuer des capotes et autres préservatifs à des populations qui se battent pour survivre ! Les Petites Maisons me semblent trop douces pour ce genre de canailles. Une telle exploitation des
malheurs des gens est véritablement obscène. Et ce n’est pas la première fois que Planned Parenthood agit ainsi. Citant LifeSiteNews, Peters rappelle qu’en 2005,
lors de Katrina, Planned Parenthood distribuait des pilules du lendemain et des préservatifs aux rescapés de l’ouragan qui se battaient eux aussi pour un peu d’eau ou de
nourriture…
Peters écrit qu’il n’imaginait pas que la mauvaise opinion qu’il avait déjà de Planned Parenthood « puisse tomber plus bas ». Des capotes pour des gens qui meurent de faim
! Mais c’est à Planned Parenthood qu’on devrait les faire avaler !