Ce référendum du début novembre qui a renversé une loi du législateur du Maine autorisant les “mariages” entre personnes de même sexe, j’y ai fait allusion ici et j’ai un peu développé là le rôle de l’Église catholique – et tout particulièrement des
franco-américains catholiques de cet État le plus septentrional de la côte Est des États-Unis).
Il faut savoir qu’à chaque fois qu’une loi du législateur d’un État autorisant le “mariage” homosexuel a pu être soumise au référendum populaire, la loi a été abolie… Une telle loi ne se
maintient que dans les États qui, pour une raison ou une autre, ont refusé le recours au référendum. La démocratie est décidément une chose admirable ! Il faut savoir aussi, comme c’était le cas
dans le Maine – et dans d’autres États –, le financement des campagnes contre ou pour la loi autorisant ce “mariage”, a toujours été plus puissant chez les partisans du maintien de la loi : en
moyenne, un rapport d’environ 4 contre 1. Dans le Maine, les partisans du maintien de la loi avaient pu collecter plus de 4 millions de $ alors que les opposants n’avaient pu lever que 2,6
millions de $.
Ce qu’on ignorait, c’est que de très nombreux évêques américains ont mis la main à la poche pour contribuer au financement de la campagne des défenseurs du mariage traditionnel dans le Maine.
C’est l’évêque de Portland (Maine), Mgr Richard Malone (photo) qui l’a révélé lors de l’assemblée plénière d’automne des évêques américains de Baltimore
(Maryl
and) en remerciant chaleureusement 59 de ses confrères pour leur
aide financière laquelle s’est élevée à environ 330 000 $ : 11 évêques envoyant leur contribution personnelle, 48 autres faisant parvenir des dons de leurs diocèses (les archidiocèses de
Philadelphie et de Phoenix ont chacun adressé 50 000 $, les deux dons les plus importants). Presque un quart de l’épiscopat américain s’est donc mobilisé financièrement pour faire triompher le référendum du Maine, ce qui leur a valu des bordées d’insultes et de menaces des
partisans de ce type de “mariage”. Chapeau !
Sources : LifeSiteNews, Gouvernement du Maine