Il aura fallu attendre vendredi dernier, c’est-à-dire l’expiration du délai de 56 jours que prévoit la loi de l’État du Michigan, pour que la police d’Owosso (Michigan) révèle que dans ses aveux
sous serment, Harlan Drake (ici) le meurtrier du
militant pro vie catholique Jim Pouillon (ici, ici, là et encore là) était bien un assassin, au sens pénal du terme, puisqu’il
avait prémédité son meurtre. La police a en effet révélé que Drake avait placé dans sa camionnette le 10 septembre au soir des fusils chargés, puis que le 11 au matin, après avoir déposé
deux de ses nièces à l’école devant laquelle Jim Pouillon, tous les jours et depuis des années, arborait des panonceaux pro vie, il l’a abattu froidement. Si je reviens sur cette affaire –
alors qu’il y aurait tant d’autres choses à écrire sur l’actualité du catholicisme américain –, c’est précisément parce que l’assassinat de ce pacifique militant de 63 ans, a été passé sous
silence par la “große” presse américaine et les “catholiques” pro-Obama, et dénaturé par le lobby des partisans de l’avortement. Jim Pouillon mérite bien cette justice. Et nos
prières.