Une lectrice de Houston (Texas) qui a participé à notre campagne de prières “de l’arrière” à toutes les intentions de 40 Days for Life, m’adresse cet émouvant témoignage que je tiens à
partager avec vous. Elle s’était déjà manifestée le 19 septembre dernier en s’inscrivant à notre campagne commune (voir ici). Je la
remercie de grand cœur de nouveau, ainsi que tous les lecteurs de ce blogue qui ont participé à cette campagne d’automne qui a donné de si beaux fruits…
« Hier, 2 novembre à la fin de notre prière quotidienne du matin, comme les 40 Jours étaient finis, je n’ai pas ajouté les douze Ave Maria (trois en français, trois en latin, trois en
espagnol et trois en anglais) pour implorer Notre Dame de Guadalupe de protéger tous les enfants à naître.
Mon mari m’a surpris en disant : “Et les Ave Maria pour la vie ?”. Je lui ai dit : “Mais les 40 Jours sont finis !” Nous sommes restés tous les deux silencieux… Il y avait comme un vide…
Nous nous y étions bien habitués depuis ces quarante jours !
Mais maintenant tout porte fruits et nous serons bien prêts à recommencer au printemps !
Grâce à vous M. Hamiche, notre engagement à prier ici, depuis la France, a été possible et je vous remercie d’avoir pris l’initiative de commencer cette grande chaîne de prière.
Quelle grâce que tous ces petits enfants sauvés de la mort et les conversions de ces personnes travaillant dans les avortoirs.
Après le grand rassemblement de plus d’un million de personnes pour la vie au centre de Madrid, une question se pose : serait-il possible de rassembler un million de personnes pour la vie au
centre de Paris ?
Je me dis que si des photos de bébés avortés pouvaient être montrées partout dans Paris, jour après jour, les esprits et les consciences ne pourraient plus supporter ces atrocités et que des
millions de personnes seraient dans la rue pour supplier d’arrêter ce massacre.
Je me souviens de cette scène un jour prés de chez nous à Houston quand une amie qui priait avec moi devant le bâtiment de l’avortoir , portait un grand poster d’un bébé avorté. Tout à coup un
homme que nous n’avions pas vu venir avait arraché le poster de sa main, avait traversé la rue et l’avait déchiré en plusieurs morceaux en criant : “C’est scandaleux de montrer ça ! Vous devriez
avoir honte, honte !” et a tout jeté dans une poubelle un peu plus loin.
Eh oui, si seulement cet homme avait pu comprendre qu’à quelques mètres de là, dans ce petit avortoir, entre quatre murs bien insonorisés et cachés du public, 15 bébés étaient avortés chaque jour
entre midi et une heure.
J’en ai encore des frissons quand je pense à cet endroit affreux.
Mais plus tard, à mon retour de vacances d’été en France, quel n’a pas été mon étonnement et mon grand soulagement de voir cet avortoir fermé définitivement. Du jour au lendemain ils avaient
fermé leurs portes…
Un jour en passant devant ce bâtiment fermé et en faisant un signe de croix en hommage à tous ces petits enfants qui ont été assassinés là, le grillage était ouvert et j’ai eu la curiosité
d’aller voir comment était la partie arrière du bâtiment. Quand nous priions nous ne pouvions pas mettre un pied sur le terrain.
En arrivant derrière je me suis trouvée nez à nez avec trois jeunes allongés par terre dans un coin absolument répugnant. Ils fumaient et buvaient, et avaient les yeux tout rouges… Je suis
partie avec des frissons et ai tremblé tout le reste de la journée… D’un avortoir c’était devenu un refuge de drogues !
J’ai de mauvais souvenirs, mais il y a aussi eu sous le regard bien attentif de la Virgencita de Guadalupe des moments très beaux et émouvants pour la gloire de Dieu ! Quelle joie
de penser que ces tous petits bébés sauvés devant mes yeux en 2006 et 2007 ont maintenant déjà bientôt trois et deux ans! Pour l’un de ces petits c’était le jour de la fête de saint Patrick et je
l’avais adopté dans mes prières et l’avait surnommé mon (ma) petit(e) Patrick (Patricia). Bien amicalement. »