La mobilisation sans précédent décrétée à la fin du mois dernier (voir ici) des 19 000 paroisses catholiques des
États-Unis pour contrer ObamaCare tant que ce projet de loi n’exclura pas explicitement le financement de l’avortement sur fonds public et ne garantira pas explicitement le droit à
l’objection de conscience des personnels de santé, suscite une panique indescriptible à la fédération des Planned Parenthood des États-Unis, la plus grosse entité pourvoyeuse d’avortements
(plus de 310 000 par an et des centaines de millions de $ dans les caisses…).
Sa présidente, Cecile Ri
chards (photo avec son complice Obama) a envoyé un courriel le 2 novembre à tous ses sympathisants pour
dénoncer la campagne de la Conférence épiscopale américaine, et les inviter à la contrer en envoyant à leur tour un courriels à leurs députés et sénateurs pour qu’ils défendent «
l’actuel projet de loi discuté à la chambre permettant l’accès à la santé reproductive » (le nom de code pour avortement). Elle affirme que l’Église « opposée au droit de la
femme à choisir, a brûlé cette semaine tous les stops pour que tous les progrès que nous avons accomplis en matière de réforme de la santé se terminent dans un crissement de freins. » La
métaphore est hardie. Ce qui l’est autant, c’est l’hypocrisie de la dame. Ne disait-elle pas en août dernier que c’était un mythe que de prétendre que « l’argent du contribuable serait
utilisé pour financer des avortements dans le projet gouvernemental » ? Et la voilà aujourd’hui à en préconiser l’usage pour « l’accès à la santé reproductive » ! C’est une grosse
menteuse. Et Obama aussi.