C’est la nouvelle abominable du jour, abominable comme l’est le crime dont elle traite et qui met en scène une religieuse (une religieuse !) qui participe activement à l’avortement et qui se
trouve de ce fait excommuniée latæ sententiæ… Quelle douleur.
Sœur Donna Quinn (à gauche sur la photo) est une religieuse dominicaine du couvent de Sinsinawa dans le Wisconsin, que le site internet présente ainsi : « Nous sommes des
religieuses catholiques qui proclamons l’Évangile en prêchant, en enseignant et en participant à la construction d’une société sainte et juste ». Comm
e cela est beau… Mais comme cela est faux !
Cette religieuse a été reconnue à de nombreuses reprises et par de nombreux témoins – la photo en fait foi – pour accompagner des femmes allant se faire avorter à l’ACU Health Care
d’Hinsdale (Illinois) en “qualité” d’« accompagnatrice de clinique » (Clinic Escort) depuis au moins six ans, non pas pour prier pour la fin de l’avortement, conseiller
ou dialoguer avec des femmes qui ont la mauvaise intention d’avorter, mais pour les convaincre qu’elles ne font rien de mal… On croit rêver. Mais c’est la pure vérité. Et comme si ce n’était pas
suffisant, la sœur Quinn ne rate jamais une occasion d’insulter les militants pro-Vie qui pourraient se trouver devant cette usine à tuer pour prier, surtout quand ce sont des hommes :
« Non mais regardez-moi ces hommes qui prétendent dire aux femmes ce qu’elles doivent faire de leur corps ! » l’a-t-on entendu hurler en une occasion.
Dans la région de Chicago, sœur Quinn s’est taillé une honteuse célébrité dans sa défense de l’avortement légalisé et l’infestation diabolique de son esprit ne remonte pas à hier.
En 1974, l’année qui a suivi l’abominable arrêt Roe vs. Wade, elle fondait le groupe Chicago Catholic Women, un lobby destiné à infléchir la ligne pro-Vie de la Conférence des
évêques américains. Le groupe disparaissant en 2000. Elle est aujourd’hui la coordinatrice de l’ultra progressiste National Coalition of American Nuns (coalition nationale des religieuses
américaines), un groupuscule en dissidence complète avec l’Église sur les questions de l’avortement – qui n’est pas un mal intrinsèque, selon elle ! –, de l’homosexualité, de la contraception et
du sacerdoce réservé aux hommes.
Interrogée par LifeSiteNews, sœur Patricia Mulcahey, la mère supérieure de son couvent, à osé affirmert que l’activité de sœur Quinn se limitait « à accompagner [à
l’avortoir ma Révérende Mère, à l’avortoir…] les femmes qui étaient verbalement agressées par des protestataires » et que « sa position est que si les protestataires n’étaient pas injurieux,
elle ne serait pas là » ! Et la mère supérieure d’affirmer que toutes les religieuses de son couvent « défendent les enseignements de l’Église catholique ». Toutes sauf une – sous
bénéfice d’inventaire, bien sûr – et maladroitement défendue par sa mère supérieure !
Cette histoire nous permettra de mieux comprendre deux choses :
1°) pourquoi la visite canonique de tous les monastères de religieuses apostoliques des États-Unis était nécessaire, et
2°) pourquoi ces mêmes religieuses apostoliques sont si hostiles à ladite visite canonique…
Vous devriez désormais mieux le comprendre.
Si vous souhaitez respectueusement et courtoisement dire ce que vous pensez de la sœur Quinn et du couvent auquel elle appartient, voici le courriel de sœur Patricia Mulcahey, OP,
la mère supérieure de l’ACU Health Care… oups, je me trompe… des Dominicaines de Sinsinawa : Spatmul@aol.com