Comment ne pas être touché en observant cette photo.
David Bereit nous la fait voir ce matin et nous l’explique. Ce petit bout de bonne femme de trois ans s’appelle Emma. Sa maman, Becca, l’a emmenée pour prier devant un
avortoir à Richmond en Virginie. La journée était assez sombre et il pleuvait beaucoup. Dans la voiture qui les menait vers ce lieu de mort, Becca explique : « Tandis que nous nous
rendions en voiture vers la clinique j’ai expliqué [à Emma] où nous allions, ce que nous allions y faire et pour qui nous allions prier. » Arrivée sur les lieux, Emma a pris
cette photo de sa fille : alors que cette fillette est toujours souriante et facétieuse quand on prend des photos d’elle, c’est la première fois, précise Becca, qu’elle ne sourit pas.
Cette attitude et ce regard sérieux montrent que, malgré ses trois ans, elle a compris ce qui se passait dans cette “clinique” : on y tuait des bébés. Bien des gens vont et viennent et passent
devant cette “clinique” sans même y songer – cela doit même bien souvent nous arriver… Emma nous invite à avoir aussi ce regard de l’enfance où se mêlent l’incompréhension, l’interrogation
et la tristesse devant l’abomination du crime et l’indifférence de beaucoup d’entre nous.
David Bereit nous la fait voir ce matin et nous l’explique. Ce petit bout de bonne femme de trois ans s’appelle Emma. Sa maman, Becca, l’a emmenée pour prier devant un
avortoir à Richmond en Virginie. La journée était assez sombre et il pleuvait beaucoup. Dans la voiture qui les menait vers ce lieu de mort, Becca explique : « Tandis que nous nous
rendions en voiture vers la clinique j’ai expliqué [à Emma] où nous allions, ce que nous allions y faire et pour qui nous allions prier. » Arrivée sur les lieux, Emma a pris
cette photo de sa fille : alors que cette fillette est toujours souriante et facétieuse quand on prend des photos d’elle, c’est la première fois, précise Becca, qu’elle ne sourit pas.
Cette attitude et ce regard sérieux montrent que, malgré ses trois ans, elle a compris ce qui se passait dans cette “clinique” : on y tuait des bébés. Bien des gens vont et viennent et passent
devant cette “clinique” sans même y songer – cela doit même bien souvent nous arriver… Emma nous invite à avoir aussi ce regard de l’enfance où se mêlent l’incompréhension, l’interrogation
et la tristesse devant l’abomination du crime et l’indifférence de beaucoup d’entre nous.