Alors que les communautés religieuses apostoliques regroupées depuis 1959 dans le Leadership Conference of Women Religious (LCWR), – dont la plupart sont en dissidence ouverte et
patente contre l’Enseignement de l’Église – est sous le coup d’une visite/enquête canonique décidée par la Congrégation pour la doctrine de la Foi (CDF), le cardinal Sean
O’Malley, archevêque de Boston, président de la commission épiscopale Clergé, Vie consacrée et Vocations, vient, par lettre à la LCWR, d’exprimer toute sa gratitude pour ce lobby
muet sur l’avortement mais très loquace sur les dangers du « réchauffement climatique » et qui n’a rien contre l’homosexualité et la pilule contraceptive…
Pour redorer leur blason terni, ces religieuses « débâchées » ont organisé une exposition pour mettre en valeur le rôle des religieuses catholiques dans l’histoire des États-Unis. Un rôle que
personne ne contestera… au moins jusqu’aux années qui ont précédé le concile de Vatican II. Après, c’est une toute autre histoire…
Le cardinal O’Malley qui a eu des mots très durs, et parfaitement déplacés, contre les catholiques pro Vie qui lui reprochaient sa “gestion” des scandaleuses obsèques “cathodiques” du
sénateur Ted Kennedy, récidive dans le n’importe quoi, et ce n’est pas la première fois.
Il ose ainsi écrire à la LCWR que « L’Église [le cardinal parle-t-il au nom de TOUTE l’Église ? C’est grotesque] exprime sa gratitude pour tout ce que vos communautés ont fait
et continue de faire pour faire avancer la mission de l’Église particulièrement dans le domaine de la santé [ces “bonnes sœurs” n’ont rien dit contre l’avortement !], de l’éducation
[ce n’est plus l’éducation catholique !], des services sociaux et du ministère pastoral [elles sont pour l’ordination des femmes…] (…) L’Église a besoin de vos dons de
persévérance [dans l’erreur ?], de votre engagement et de votre fidélité [alors à, c’est le pompon !] et de votre charisme sans équivalent [sic !], guidés par le Saint
Esprit [quasiment un blasphème…] Sachez que votre ministère est très apprécié. »
À part le coup de poignard dans le dos à la CDF – de la part d’un cardinal de la Sainte Église – cette minable apologie de bonnes sœurs qui ont jeté aux orties leur identité catholique est
– j’ose l’écrire – une honte pour l’Église de Boston. Le cardinal-archevêque a mieux à faire : notamment de remettre d’équerre le scandaleux Boston College (voir post suivant
!).