projet de voyage aux États-Unis l’été prochain. De retour au bureau, les courriels se sont accumulés. Le premier que je découvre est un petit signe de la providence. Le voici :
« Mon mari et moi avons habité à Houston (Texas) pendant sept ans.
Un 13 mai, pour la Fête de Notre-Dame de Fatima, je me suis retrouvée à prier le chapelet sur le trottoir devant un petit avortoir près de chez nous à Houston. Voir de mes propres yeux les
allers et venues entre le parking et la porte d’entrée de cet immeuble de l’American Women Clinic, voir les regards et entendre les remarques très étranges des personnes qui y entraien
m’ont fait comprendre ce jour-là le sens des mots “culture de mort”.
Malgré nos 50 ans d’âge, mon mari et moi étions vraiment ignorants de ce qui se passait. Nous avons compris qu’il y a un combat quotidien entre la vie et la mort.
Au début, je priais seulement, mais vite j’ai compris que je pouvais aussi essayer de dire quelques paroles aux femmes et aux familles qui rentraient, quelque mot sur le sacré qu’est chaque être
humain, le plus petit soit-il, même s’il ne mesure que quelques centimètres, et leur conseiller un autre choix que l’avortement.
Des propos très enrichissants sur la chaîne catholique EWTN, nous ont aussi fait découvrir les grâces et les fruits de la culture de vie et les vices et les drames de la culture de
mort.
Avoir pu se rendre compte sur place de la puissance spirituelle des 40 Days for Life encadrés par la Houston Coalition for Life pendant deux années consécutives, a été pour moi une
expérience unique et m’a montré que ce combat par les élans des cœurs est possible.
Depuis notre retour ici en France fin 2008, j’en parle souvent autour de moi. Beaucoup de personnes ne réagissent pas car, comme nous l’étions auparavant, elles sont ignorantes, elles ne
comprennent pas et restent endormies car elle ne voient pas clairement de quoi il s’agit.
Grâce à Dieu, et grâce à vous aussi, nous allons prier pour la cause de la vie ici en France. Deo Gratias ! Comme couple, nous nous engageons à prier une dizaine d’Ave Maria du 23
septembre, fête de saint Padre Pio, jusqu’à la Toussaint. »
Ce témoignage est émouvant et je remercie Bénédicte, d’origine belge – épouse d’un pied-noir français du Maroc –, qui est aussi maman d’un garçon qui habite San Diego – et sera bientôt
l’heureux papa d’un deuxième enfant – et d’une fille, Vierge consacrée, qui poursuit ses études de théologie à Madrid !
Que tout cela est encourageant, et que tout cela devrait vous encourager, amis lecteurs de ce blogue de vous associer à notre chaîne de prières aux intentions de 40 Days for Life ! Dix
Ave Maria par jour et pendant 40 jours, du 23 septembre au 1er novembre, c’est à la fois peu, et c’est pourtant colossal. Allez, un bon geste : inscrivez-vous, comme Bénédicte et comme
des dizaines d’autres lecteurs, en m’écrivant ici…