Le cadet des trois frères du “clan” Kennedy – John F., président des États-Unis, assassiné le 22 novembre 1963, et Robert F., ministre de la Justice, assassiné le 6 juin 1968
–, le “catholique” Edward M. Kennedy est décédé hier au soir chez lui à Hyannis Port (Massachusetts) des suites d’une tumeur au cerveau inguérissable. Un de ses derniers actes
publics aura été de faire transmettre au Saint Père, par le truchement de Barack Obama, une lettre priant le Souverain Pontife de prier pour lui, ce que Benoît XVI
fit. Il a reçu les derniers sacrements, mais est-il mort dans la communion de l’Église ? Je me garderai bien d’en juger, laissant tout cela à la miséricorde infinie de Dieu. Toutefois le sénateur
démocrate du Massachusetts était, il faut le dire avec infiniment de tristesse, un hérétique qui, sauf conversion in extremis sur son lit de souffrances, soutint avec pertinacité les
abominations que sont le “droit” à l’avortement, à la contraception artificielle, etc., et promut sans réserve la candidature de Barack Obama – ce qui est pousser un peu trop loin la
discipline de parti…
Prions pour le repos de son âme, et prions surtout pour que les États-Unis rompent avec la doctrine qui était la sienne et renouent avec l’Évangile de la Vie.