The Catholic Light, l’organe officiel du diocèse de Scranton (Pennsylvanie) a publié dans sa livraison d’hier – jeudi 23 juillet, n° 10, ce journal paraissant toutes les trois
semaines – une « Annonce officielle concernant Edward J. Shoback » signée par James B. Early, chancelier du diocèse. En voici l’essentiel.
« Le Saint Siège a notifié au diocèse de Scranton qu’Edward J. Shoback a été renvoyé de l’état clérical. C’est acte a été pris en réponse à la découverte d’inconduite à
caractère sexuel impliquant des mineurs.
Le renvoi de l’état clérical 1 signifie qu’Edward J. Shoback n’est plus un clerc incardiné dans le diocèse de Scranton. Il ne pourra plus nulle part occuper des fonctions de
prêtre. Il ne pourra plus détenir une quelconque fonction paroissiale ou administrative dans l’Église. Il ne peut pas enseigner la théologie dans une institution catholique.
Edward J. Shoback a été prêtre du diocèse de Scranton de 1967 jusqu’en 2004 [année où] il a été assigné à résidence dans la paroisse St. Therese ».
Vingt-cinq prêtres – dont certains sont morts aujourd’hui – du diocèse de Scranton ont été accusés d’inconduites à caractère sexuel impliquant des mineurs depuis 1950.
Je rappelle à mes lecteurs que l’ordinaire de Scranton est l’excellent Joseph F. Martino, un évêque qui n’est pas taillé dans le bois dont on fait des pipeaux… (voir ici, ici, ici, là, encore là et sans doute ailleurs dans ce blogue…).
1. C’est la « peine expiatoire » la plus grave prévue au canon 1336, § 1, n. 5.