territoire diocésain qu’est érigée l’Université Notre Dame…, définit de nouvelles normes obligatoires pour la place du tabernacle dans les églises, qui va donc redevenir centrale.
Voici la traduction du texte de cette instruction :
« Aux prêtres, diacres, religieux et à tous les fidèles,
La présence de Jésus Christ dans le Saint Sacrement est au cœur de notre foi et de la dévotion de notre peuple catholique.
Depuis quelques années, la place du tabernacle dans nos églises est devenue source de controverse. Cela ne le devrait pas. L’Eucharistie envisagée soit dans sa célébration et soit dans l’endroit
où Elle est conservée devrait toujours être un instrument d’unité et de communion, et jamais de division.
La place du tabernacle dans notre église devrait refléter notre foi en la présence réelle du Christ et devrait toujours être déterminée par les textes de l’Église.
C’est mon expérience que notre peuple, avec son instinct de foi, a toujours souhaité que le tabernacle soit central et visible. Il trouve déroutant que, dans ses églises, le tabernacle ne
soit ni visible ni central.
En raison de la responsabilité qui est mienne de promouvoir la dévotion de notre peuple et de bien la conserver, j’ai demandé à notre bureau chargé de la Liturgie de préparer des normes sur
l’emplacement et l’agencement du tabernacle dans ce diocèse. Ces normes ont été présentées au Conseil presbytéral, à la commission liturgique et au comité chargé des questions d’environnement et
d’art. Des retouches et des améliorations convenables ont été décidées.
Ces normes sont promulguées pour le diocèse de South Bend-Fort Wayne le 14 juin 2009, en la Fête-Dieu, celle du Corps et du Sang du Seigneur. Elles prendront effet le 4 août 2009, en la fête de
saint Jean-Marie Vianney, le saint patron des prêtres, en l’honneur de qui se réalise cette Année Sacerdotale décidée par le Saint Père Benoît XVI.
Je demande à tous les prêtres de suivre ces normes avec soin et intégralement, et, plus important encore, de promouvoir la dévotion au Saint Sacrement.
Vôtre dans le Seigneur,
+ John M. D’Arcy »