Plusieurs évêques américains le reconnaissent avec une franchise qu’on ne trouve pas toujours sous nos latitudes : le catholicisme aux États-Unis est en crise identitaire, une crise qui remonte à
quarante ans au moins, pétrie de laxisme, de compromissions, de faillite de la catéchèse, d’évêques pitoyables, etc. Une crise sur laquelle les résultats de la dernière élection présidentielle
ont jeté une lumière crue : 54 % des catholiques américains (soit 2 % de plus que l’électorat pris dans sont ensemble) ont voté pour Obama, le candidat le plus anticatholique qui se puisse
imaginer. La crise identitaire du catholicisme américain vient de se traduire par une catastrophe politique et morale, et pas seulement pour les États-Unis.
USA Today a publié hier un article rédigé à partir d’un sondage mené par Gallup en mai 2006, mai 2007 et mai 2008 sur un échantillon de 3 022 catholiques adultes (marge d’erreur ±
2 %). À raison, l’article de Daniel Burke est titré « Les catholiques US penchent à gauche sur les questions sociales ». Les résultats sont affligeants.
Le sondage demande si les 8 propositions énoncées sont moralement acceptables (en gras le % des réponses catholiques, entre parenthèse le % obtenu par un échantillon
représentatif de la population globale des États-Unis) :
avortement : 40 % (41) ; relations homosexuelles : 54 % (45) ; peine de mort : 61 % (68) ; avoir des enfants hors mariage : 61 % (52) ; recherches sur les cellules
souches embryonnaires : 63 % (62) ; relations sexuelles hors mariage : 67 % (57) ; divorce : 71 % (66) ; jeux de hasard : 72 % (59).
Dans la plupart des propositions, l’électorat catholique se montre incontestablement plus laxiste, permissif, progressiste (et donc plus à gauche) que l’opinion publique globale américaine…
L’Église du IIIe millénaire aux États-Unis a du souci à se faire et du pain sur la planche.
Effrayant!
Aves des idées comme ça ils sont mal barré !
Moi, ça ne m’étonne pas plus que ça, regardez en France combien prennent le catholicisme pour du sentimentaliste gnangnan : faut être compréhensif, faut pas fâcher les gens, faut être d’accord avec tout, c’est ça la paix… Bah, y a qu’avec le pape où, là, hasard, ils se mettent en colère !
Quand on a vocation à être le sel de la Terre, il faut être réalistes : on se compte en petits grains invisibles…
La chose trentenaire tel qu’en elle-même
Tiens, le panel ne mentionne pas le suicide. “Ils n’ont rien contre ça non plus”. Ca “ne les dérange pas”. Pourvu qu’ils aient le loisir de boursicoter sur le Net et entre deux clicks affirmer leur liberté de pensée à la Florent Pagny, en répondant comme un seul homme, en rangs de deux, quand l’opinion les siffle à propos d’un sujet. Alors, comme pour le Pape et les préservatifs, la “chose trentenaire” lève le bout de son nez, affirme après mure réflexion que le Pape n’est pas qualifié pour parler de morale –on se demande qui l’est alors?-, puis retombe dans sa léthargie faite de coke, champagne, nuits blanches et d’un sidéral vide intérieur.
Mais heureusement pour l’avenir ils ne sont pas tous pareils.
La chose trentenaire de nos jours peut compter jusqu’à 45 printemps, voire dix de plus, car la bêtise, comme jadis le bon sens, est la chose au monde la mieux partagée, et, que le trentenaire, on l’aura compris, est une mentalité. Version homme, elle discute les joies de la trottinette et de la Wi à ses propres enfants, cherche désespérément à maîtriser l’art de pleurer; version femme, elle choisit son compagnon plus petit qu’elle -6 à 12 bons cms-; porte son nouveau-né de 20 jours en kangourou tourné vers l’extérieur, pour qu’il découvre le monde, ridiculise son compagnon en société en exigeant un sourire gêné et soumis de sa part.
Mais heureusement pour nous, ils ne sont pas tous pareils.
La chose trentenaire lorsqu’elle est catholique est la plus complaisante qui soit. Cherchant à faire oublier la foi catégorique et entière de ses parents, elle se complait dans une mollesse de pensée faite d’un patchwork référentiel où il n’est pas rare d’apprendre que toutes les religions se valent, la prêtrise des femmes pallierait à la crise des vocations chez les catholiques, que bisexualité ne les dérange pas du tout, que l’avortement est une alternative, que les animaux sont des gens comme les autres, et que surtout s’ils devaient à 34 ans se retrouver sur un fauteuil roulant eh bien ils se suicideraient. Voila!”
Il est vrai aussi que le suicide, jusqu’à preuve du contraire, demeure de loin leur unique contribution au courage.
Quand j’avais trente ans j’étais presque pareille.
Une vraie question: Peut-on prier pour une génération?
L’Eglise traverse une crise en Amérique, en Europe aussi… Il ne suffit pas d’avoir la Parole de Dieu, encore faut-il savoir la transmettre dans un langage moderne au Monde qui l’attend.
…….Il ne suffit pas d’avoir la Parole de Dieu, encore faut-il savoir la transmettre dans un langage moderne au Monde qui l’attend……….dju
Un langage moderne? Vous croyez? On vous laisse la primeure.
Si vous trouvez plus moderne que La Vérité, dites-le-moi.
Très cher,
L’Eglise…celle de Dieu, l’unique, la Catholique, n’est pas là pour dire au monde ce qu’il veut entendre.
Il n’est pas possible de se “faire chacun SON petit religion”. Je suis désolée, on ne peut vous consentir un prix.
PS/Afin que rien ne se perde je vous signale que les fondamentalistes-protestants (Episcopaux ou les Luthériens) ceux qui ont une église hierarchisée, affrontent les mêmes problèmes que l’Eglise catholique. C’est le langage du droit, du beau, du noble, du lumineux -de la morale en fait- qui ne peut pénétrer les oreilles rendues crochues par la modernité.