Aujourd’hui, 24 mars 2009, ce devrait être un jour de joie puisque c’est la date du deuxième anniversaire, jour pour jour, du lancement de ce blogue auquel votre fidélité a tant contribué. Mais
ma joie est tempérée d’amertume, à l’inverse de ce dimanche de Lætare que nous venons de fêter où la tristesse (violet) se tempère de la joie anticipée de Pâques
(blanc) pour donner la couleur singulière des ornements liturgiques (rose).
Pourquoi une telle amertume ? Parce que l’un des deux premiers articles que je mis en ligne le 24 mars 2007 était intitulé « Une autre université jésuite en dissidence ? ». Mon commentaire dénonçait la University of San Francisco pour sa programmation scandaleuse, dans
le cadre d’un festival cinématographique, de films promouvant « des thèses irréconciliables avec la doctrine catholique ». J’ai relu ce matin cet article et grande fut ma surprise, car
j’en avais, je l’avoue, oublié le contenu. Après 422 articles publiés ici et un plus grand nombre encore dans différents journaux, il faudrait être un prodige de foire de la mémoire pour se
souvenir de tout… Et je ne suis pas un prodige de foire ! Un des films, dont je dénonçais la programmation dans cette célèbre université jésuite de la côte Ouest, s’intitulait
Rosita. Il raconte l’histoire d’une petite Nicaraguayenne de 9 ans tombant enceinte à la suite d’un viol et le “combat” de ses parents pour la faire avorter malgré l’opposition de
la hiérarchie catholique du pays… Un scénario qui nous renvoie à l’affaire récente des soi-disant « excommunications » brésiliennes où l’on a vu des prélats sans honneur – l’archevêque
Fisichella à Rome, les évêques Daucourt, di Falco, Deniau et alii en France – reprendre scandaleusement les mensonges des médias anticatholiques brésiliens
pour se livrer à une lapidation sanhédrinique d’un de leurs frères dans le collège épiscopal, Jose Cardoso Sobrinho, le pieux et bon pasteur de l’archevêché d’Olinda et Recife. Gloire et
louange à lui, et honte à ses téméraires calomniateurs.
Déjà une université (jésuite) dénoncée voici deux ans. Et encore une université (de la Congrégation de la Sainte Croix celle-là) dénoncée hier : Notre Dame, la grande Notre
Dame de l’Indiana, fondée par l’admirable Père Édouard Sorin, le digne fils du bienheureux Basile Moreau, fondateur de cette congrégation. Vous avez lu, dans mon article d’hier,
qu’elle avait invité Barack Hussein Obama pour y donner le Commencement Address en mai prochain, et y recevoir, par la même occasion, un doctorat honoris causa…
Cette scandaleuse décision a suscité un déluge de protestations depuis qu’elle est connue de la part des catholiques américains – je parle des orthodoxes bien sûr ! –, protestations sur
lesquelles je compte revenir dans l’après-midi. Merci à ceux des consulteurs de ce blogue qui ont répondu à mon appel d’hier en écrivant au P. Jenkins, l’homme par qui le scandale arrive,
et dont l’obstination à front de mule est confondante. On peut signer la pétition sur le site NotreDameScandal. Il faut submerger Notre Dame de protestations : un combat titanesque commence entre l’Église catholique et l’administration mortifère
d’Obama. C’est un combat qui ne concerne pas que l’Amérique. Let’s be a part of it !
Bon anniversaire à votre blog et bonne continuation!
Au sujet de l’avortement de la jeune Brésilienne, je vous transmets ce témoignage d’un prêtre brésilien qui est aussi médecin:
http://www.lifesitenews.com/ldn/2009/mar/09031904.html