Cela a été confirmé hier et par la Maison Blanche et par la présidence de l’institution elle-même. Barack Hussein Obama sera l’invité d’honneur de la prestigieuse université
catholique Notre Dame (Indiana) fondée par notre compatriote le P. Édouard
Sorin en 1842. Il sera, le 17 mai prochain, le principal orateur lors de la cérémonie de la distribution des diplômes de fin d’année – ce que l’on nomme pardadoxalement aux
États-Unis le Commencement – et recevra un doctorat honoris causa en droit de Notre Dame University devant quelques 2 600 jeunes diplômes, les autres étudiants (près de 4
000) et toutes leurs familles…
Que les douze membres (trustees) du conseil d’administration de Notre Dame (six membres de la Congrégation de la Sainte Croix et six laïcs) soient tombés d’accord pour
inviter le plus pervers militant de la « culture de mort » qui ait jamais accédé à la fonction présidentielle aux États-Unis, dépasse l’entendement, alors même que leur mission première et
statutaire est de « protéger et d’entretenir les enseignements authentiques de la foi catholique contre tout ce qui en attaque les principes » !
Comment concilier cette honteuse décision avec la norme même édictée en 2004 par les évêques américains valables pour toutes les institutions catholiques, relativement aux politiciens
pro-avortement, obligeant « à ne leur offrir aucune récompense, aucun honneur ou tribune susceptibles de laisser penser qu’on soutiendrait leurs actions » ? C’en est une violation
éhontée.
Comment, dès lors, croire à l’engagement, tardif mais prometteur, de Notre Dame dans le combat pro-vie, que j’ai évoqué ici ?
C’est un scandale inouï qui commence à provoquer de véhémentes protestations aux États-Unis, et dont la vague ne va cesser d’enfler. J’ai écrit, pour ma part, aujourd’hui même (à 14 h 50 ;
voir ci-dessous) au P. John Jenkins, scc, président de Notre Dame pour lui dire mon sentiment et je vous invite à vous associer à ma démarche en lui écrivant ici. Trop, c’est trop !
président de Notre Dame University
(23 mars, 14 h 50, heure de Paris)
Père Jenkins, scc
j’ai cru, tout d’abord, qu’il s’agissait d’un “Poisson d’Avril” (April Fool), mais après avoir consulté mon calendrier, je me suis aperçu que
nous n’étions pas le 1er avril.
Le naïf Français que je suis, ne pouvait même pas imaginer qu’une prestigieuse université catholique comme Notre Dame aurait pu un jour avoir
l’idée saugrenue d’inviter le pire partisan de la « culture de mort » qui ait jamais foulé les tapis de la Maison Blanche, à venir y prononcer le Commencement Address et à y recevoir un
doctorat honoris (honoris !) causa de vos mains, de ces mains d’un prêtre qui va donner « trente pièces d’argent » pour se trahir lui-même et trahir l’institution qu’il est chargé de gouverner
selon les enseignements de l’Église et de protéger contre tous ceux qui les attaquent. Ce scandale est énorme. Il dépasse l’entendement. Mais il peut être immédiatement éteint en revenant sur
une décision qui ferait honte à votre admirable fondateur et à mon compatriote le P. Édouard Sorin, scc.
Les catholiques de France vous le demandent : au nom du Christ et pour l’honneur de l’Église n’offrez ni récompense ni honneur ni tribune à
Barack Hussein Obama !
Daniel Hamiche,
journaliste, producteur de radio
président de l’association Amitié Catholique France/États-Unis
Merci de faire connaitre cette information aux français. J’ai moi même, dès hier, signé la pétition sur http://www.notredamescandal.com et ecrit au Père Jenkins.
Je me sens particulierement concerné par ce scandale en tant que paroissien de ND de Saint Croix (Le Mans), là où le Bienheureux Basile Moreau a fondé la Congrégation de Sainte Croix. Moi qui comptait sur l’exemple des americains pour nous revigorer un peu ce notre coté de l’Atlantique !!!
Je viens d’expédier un email disant mon écoeurement devant cette trahison faites à Jésus et aux Catholiques
J’écris immédiatement au Père Jenkins pour le féliciter de ce choix honorable. Monsieur Obama est un chrétien humain , rempli de compassion et dévoué, sa vie est au service des citoyens .
M.Hamiche, vous me faites bien pitié . Votre haine et votre acharnement vous aveuglent.