Le premier voyage de Barack Hussein Obama en Europe, prévu ce mois d’avril pour le sommet du G20 à Londres, a occasionné hier toutes sortes de rumeurs en Italie sur une rencontre
entre le Président américain et Benoît XVI. À l’origine de ces rumeurs, un entretien du jésuite Thomas J. Reese – progressiste et quasi dissident, ancien patron de l’hebdomadaire
des jésuites US, America, dont il fut écarté à la demande du Saint Siège un mois après l’élection de Benoît XVI – avec la télévision italienne, au cours duquel il évoquait
la possibilité d’une prochaine rencontre. Elle demeure peu probable en avril selon un autre jésuite, le P. Federico Lombardi, directeur du service de presse du Vatican, puisque, pour
l’heure, l’administration américaine n’a fait aucune demande officielle. Il ne l’exclut toutefois pas, encore qu’elle semblerait plus probable en juillet prochain, dans le sillage du sommet du
G8 qui se tiendra dans l’île de la Maddalena en Italie. Précisons encore qu’à ce jour les États-Unis ne sont plus représentés par un ambassadeur auprès du Saint Siège et que le “coup de
sonde” de l’administration américaine suggérant le nom du professeur Douglas Kmiec – un “catholique” qui a fait campagne pour Obama, et qui doit donc en attendre quelque chose en
retour –, a été, disons, très “fraîchement” reçu au Vatican où, après le langage diplomatique d’usage lors de l’élection d’Obama, s’est installé un sentiment de déception, voire de franche
hostilité en raison des premiers actes présidentiels promouvant la culture de mort. Le “foirage” de la visite de Nancy Pelosi au Saint Siège l’indique assez…