Le président de Human Life International, le P. Thomas J. Euteneuer (voyez sa caricature…) est un
prêtre courageux et un homme qui n’a jamais eu peur d’appeler un chat un chat. Il a fait paraître hier un communiqué fustigeant Obama et sa clique pour avoir fait
a
bolir par le Congrès la « Mexico City Policy » de
la précédente administration qui interdisait le financement par les États-Unis du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) servant en fait à financer l’avortement hors des
frontières américaines. Voici quelques paroles bien senties du P. Euteneuer :
« Il y a beau temps que la prétention à la “modération” [d’Obama] sur les questions relatives à la vie ont été abolies. Mais avec l’annulation de la Mexico City Policy,
la
gonflement du financement destiné à la contraception et au soutien à l’activité sexuelle irresponsable, et maintenant ces graves injures à la vie et à la dignité humaine [1], on tremble à l’idée
de ce qui va bien pouvoir arriver. C’est comme s’il s’agissait de savoir qui allait en faire le plus, entre le Président et le Congrès, dans cette course déshonorante vers le programme anti-vie
le plus radical.
Mercredi [25 février], le Congrès a approuvé de reprendre le financement de l’UNFPA en puisant dans le collectif budgétaire de 450 milliards de $ approuvé par la Chambre des députés ce
même jour. Le financement de l’UNFPA avait été supprimé sous le Président Bush après qu’on eut su que l’UNFPA soutenait la politique obligatoire de l’enfant unique en Chine,
ce qui souvent aboutissait à l’avortement ou à la stérilisation.
« Quel défenseur des droits de l’homme peut penser que l’avortement et la stérilisation forcés est une bonne idée ? Pourtant, tout le monde sait que l’UNFPA a manifesté son soutien à cette
politique en Chine et a refusé de prendre ses distances avec cette pratique. Comme tous ceux qui croient en la dignité de l’homme, je suis las de ces lâches du Congrès qui tentent de faire entrer
en catimini ces mesures destructrices et contre la vie dans des lois qui sont supposées aider notre pays à sortir de la récession. Et je suis las de l’hypocrite “le choix est pour moi mais pas
pour toi” du Président Obama. Son audace n’est pas espérance [2], mais la destruction de la liberté et de la vie humaine ! ».
Bravo mon Père ! Il faudrait que j’adresse ce texte à Monsignor André Dupleix, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France que j’étrille sévèrement dans le dernier
Monde & Vie (n° 807, du 21 février) pour ses inepties obamanesques…
[1] Il s’agit là d’une allusion au projet de l’administration Obama de supprimer la clause de conscience des personnels de santé en rapport avec
l’avortement. J’y reviendrai, car l’affaire est d’importance et le monde catholique responsable se mobilise comme jamais…
[2] « His audacity is not of hope », allusion au titre du second bouquin d’Obama, publié en 2006 – mais peut-être ne l’a-t-il pas davantage écrit que son premier Dreams from
my Father –, The Audacity of Hope (l’audace de l’espérance).