Si j’utilise cette expression de « foirage » – qui dans l’échelle de la convenance lexicale est située entre le familier et le vulgaire – c’est en m’autorisant de son usage, sous sa
forme verbale, par le Président Barack Hussein Obama (« I screw up ») quand il a dû piteusement annoncer devoir se séparer de son tout neuf ministre de la “Santé”, le “catholique”
Tom Daschle que j’ai déjà évoqué ici : il avait tout simplement “oublié” de
déclarer des revenus au fisc américain qui lui réclame donc la bagatelle de $100 000 dollars d’arriérés d’impôts !
Autre « foirage » de grande magnitude : l’audience privée – de 15 minutes, pas une de plus – de Nancy Pelosi, Madame Speaker, hier au Vatican. C’est un éclat de rire depuis
dans de nombreux milieux américains. L’idée des conseillers en communication de la Présidente de la Chambre des représentants était simple : profiter de la visite officielle de Pelosi en
Italie pour la faire recevoir par Benoît XVI, lui faire échanger quelques banalités avec le Souverain Pontife, avoir une photo d’elle et de Monsieur Paul, son mari, en
compagnie du Pape, puis utiliser tout cela pour dire : « Vous voyez, Benoît XVI est tout à fait d’accord avec “l’ardente catholique” Pelosi : on peut être tout à fois bon
catholique et à fond pour l’avortement ». Patatras ! Les choses ont eu la mauvaise volonté de se passer à l’opposé de ce qu’espéraient les stratèges ! D’abord, pour ce qui est de la photo, ce ne
fut pas si si, mais no no… Alors que le Pape lors des audiences privées de personnalités politiques accepte très volontiers de poser pour la photo-souvenir si ses invités
le souhaitent, pour Nancy Pelosi ce fut le refus total. Madame Speaker, en matière de photo, fut réduite à montrer à Benoît XVI celle de ses parents photographiés dans les
années 1950 avec le Pontife alors régnant – sans doute Pie XII. Ensuite, loin d’échanger de banales mondanités, Benoît XVI a rappelé avec force, et sans aucune ambiguïté, à ses
devoirs son illustre visiteuse – voyez dans mon post d’hier le froid commentaire et la citation assassine de la Salle de presse du Saint Siège. Ce « rebuke » – comme le qualifie toute la
presse américaine de toutes tendances –, cette réprimande était tellement inattendue et surprenante que le pitoyable communiqué de presse de Madame Speaker traitant de cette audience
privée papale, ne la mentionne pas… C’est à se demander, interroge la presse américaine, si c’est bien à la même audience qu’ont participé le Souverain Pontife et Madame Speaker ?
Assaillis de questions et d’interrogations par les journalistes américains, les conseillers en communication de Pelosi se sont tous mis aux abonnés absents…
Pour un « foirage », c’est un « foirage », et un grand. Et un sérieux avertissement à l’administration Obama en général, et aux jocrisses catholiques qui dansent la ronde des sept voiles
autour de « the One » – comme Pelosi a cru pouvoir il y a peu qualifier Obama… Décidément, ces malfaisants sont aussi des imbéciles.
C’est l’arroseur arrosé! On ne pouvait pas s’attendre à moins de la part de notre saint Père le Pape Benoit!
bravo pour ce joyeux commentaire.pas de doute c’est un authentique foirage!
Merci a marc Bergerot ça vient du fond du coeur!
Ce Pape ne manque décidément ni de courage, ni de conviction! Qu’en sera-t-il des “colloques” avec la FSSPX?
Et bien cher GL,
Je pense que le pape peut convaincre la FSSPX…Il a la stature intellectuel nécessaire.