C’est demain, à midi selon la Salle de presse du Vatican, que Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants (députés) des États-Unis (Speaker of the House), sera
reçue par Benoît XVI, à l’occasion d’un voyage officiel d’une semaine en Italie. Celle qui, en raison de la santé déclinante du sénateur Ted Kennedy – il lutte toujours contre une
tumeur au cerveau –, est devenue le chef de file des catholiques dissidents du législateur américain, et le n° 3 de l’État après le Président Obama et le vice Président Joe Biden
(autre catholique dissident…), est, par conséquent, devenue la figure de proue de la culture de mort aux États-Unis. On aura certainement à commenter l’allocution que le Saint Père ne manquera
pas de prononcer en sa présence. Il est aussi à espérer que, hors les paroles protocolaires, Benoît XVI saura lui redire la déception et l’horreur que lui inspirent l’abolition du «
Mexico City Policy » – une des toutes premières mesures prises par le nouveau Président – qui va permettre un refinancement de l’avortement dans le Tiers Monde sur fonds publics, et le projet
du Freedom Of Choice Act (FOCA) dont Nancy Pelosi est une fanatique. Osera-t-elle assister ostensiblement à une Messe en Italie – elle qui se dit « pieuse catholique » – et
osera-t-on lui donner la Sainte Communion alors que toute son action législative, 100 % pro-avortement, devrait l’en tenir éloignée ? Les sites pro-vie et catholiques orthodoxes américains
s’interrogent tandis que le Père Tom Euteneuer, président de Human Life International, s’interroge lui sur la raison pour laquelle elle n’a pas encore été formellement excommuniée…
Réponse demain. Sans doute…
Moi M’sieur! Moi! Moi! Heu….Parce que ses copains gravitent autour du Pape?