La Manhattan Declaration dont j’ai parlé ici – et
qui s’approche des 300 000 signatures (ici) – constitue un événement majeur de ces dernières semaines et marque le commencement d’un mouvement de
résistance des chrétiens, c’est-à-dire potentiellement de désobéissance civique aux violations par l’État de principes fondamentaux et non néglociables.
Hier, Charles Chaput, archevêque de Denver (Colorado) accordait un entretien à Catholic News Agency (ici)
dans lequel il se disait « heureux d’avoir été invité à signer la déclaration et heureux de l’avoir signée » parce qu’il croit à son contenu et qu’elle est « franche » sur la
défense du caractère sacré de la vie, de la liberté de religion et sur la définition du mariage.
« Si nous vivions dans un monde sensé, poursuit l’archevêque, aucun de ces principes ne serait remis en question. Mais nous ne vivons plus dans un monde sensé ».
Le but de la Manhattan Declaration, selon l’archevêque, est « de galvaniser les gens de bien », chrétiens et hommes de bonne volonté, et de les organiser à « résister »
pour changer l’orientation que prennent les États-Unis.
L’archevêque de Denver rappelle que ce n’est pas la Manhattan Declaration qui a créé l’environnement politique que nous connaissons, mais que c’est tout au contraire cet environnement
politique qui a « contraint à ce qu’on l’écrive » : les efforts pour « exclure » la religion du débat public, pour « redéfinir » le mariage et la sexualité humaine,
pour « sacrifier » les femmes et les enfants à naître « sur l’autel d’un faux “droit” à l’avortement ».