Quand on s’aventure imprudemment sur les sables mouvants de la théologie, on risque de s’y embourber. C’est ce qui est en train d’arriver à
Nancy Pelosi – dont j’ai narré avec suffisamment de détails les propos ineptes sur la position de l’Église quant à l’avortement. Madame Speaker a cru pouvoir s’y risquer :
une démarche téméraire qui a valu à cette “théologienne” d’un sidérant amateurisme, quelques bonnes leçons assénées par un grand nombre d’évêques qui, eux, ont la charge légitime d’enseigner.
Trois jours après sa première incartade du 24 août, Nancy Pelosi faisait diffuser une déclaration où, semblant reculer sur un point – en reconnaissant que l’Église enseigne bien que la vie
commence à la conception –, elle s’opiniâtre à soutenir que saint Augustin ne partageait pas ce point de vue et que « de nombreux catholiques ne souscrivent pas à l’opinion de l’Église
». Plus elle tente de se débattre dans ces sables mouvants, et plus elle s’y enfonce. Il a donc fallu à la Conférence des évêques américains (United States Conference of Catholic
Bishops-USCCB) intervenir une seconde fois – on n’ose écrire deuxième, espérant que c’en sera fini une fois pour toutes des dévergondages théologiques de Nancy Pelosi –, par
le truchement de son Secrétariat pour les activités pro-vie, dans un document titré Le respect de la vie humaine à naître : l’enseignement constant de l’Église, « en réponse à ceux qui disent que cet enseignement a changé ou qu’il est d’origine récente ». C’est une synthèse historique, philosophique et
théologique remarquable et qui clôt tout débat sur la question. Nancy Pelosi devrait le lire puis présenter ses excuses à l’Église et aux citoyens américains pour leur avoir menti. Voilà
qui serait honnête et vraiment… catholique. Tant qu’elle ne le fera pas, elle demeurera coupable d’un grave préjudice envers l’Église à laquelle elle dit appartenir, envers son prochain, envers
sa propre crédibilité et celle du Parti Démocrate – ce qui en pleine campagne présidentielle n’est vraiment pas très malin…
Nancy Pelosi – dont j’ai narré avec suffisamment de détails les propos ineptes sur la position de l’Église quant à l’avortement. Madame Speaker a cru pouvoir s’y risquer :
une démarche téméraire qui a valu à cette “théologienne” d’un sidérant amateurisme, quelques bonnes leçons assénées par un grand nombre d’évêques qui, eux, ont la charge légitime d’enseigner.
Trois jours après sa première incartade du 24 août, Nancy Pelosi faisait diffuser une déclaration où, semblant reculer sur un point – en reconnaissant que l’Église enseigne bien que la vie
commence à la conception –, elle s’opiniâtre à soutenir que saint Augustin ne partageait pas ce point de vue et que « de nombreux catholiques ne souscrivent pas à l’opinion de l’Église
». Plus elle tente de se débattre dans ces sables mouvants, et plus elle s’y enfonce. Il a donc fallu à la Conférence des évêques américains (United States Conference of Catholic
Bishops-USCCB) intervenir une seconde fois – on n’ose écrire deuxième, espérant que c’en sera fini une fois pour toutes des dévergondages théologiques de Nancy Pelosi –, par
le truchement de son Secrétariat pour les activités pro-vie, dans un document titré Le respect de la vie humaine à naître : l’enseignement constant de l’Église, « en réponse à ceux qui disent que cet enseignement a changé ou qu’il est d’origine récente ». C’est une synthèse historique, philosophique et
théologique remarquable et qui clôt tout débat sur la question. Nancy Pelosi devrait le lire puis présenter ses excuses à l’Église et aux citoyens américains pour leur avoir menti. Voilà
qui serait honnête et vraiment… catholique. Tant qu’elle ne le fera pas, elle demeurera coupable d’un grave préjudice envers l’Église à laquelle elle dit appartenir, envers son prochain, envers
sa propre crédibilité et celle du Parti Démocrate – ce qui en pleine campagne présidentielle n’est vraiment pas très malin…
Cher Daniel HAMICHE,
Bravo pour cet article sur le fond ! Et, bravo aussi sur la forme : c’est la première fois depuis longtemps que je vois employer “seconde” de façon idoine.
En effet, on doit écrire “seconde” lorsqu’il n’y a pas, pas eu ou qu’il n’y aura pas de troisième fois.
C’est pourquoi on doit dire “seconde guerre mondiale” et non “deuxième”.
En effet. C’est très élégant “and yet” subtil cette formulation du français. Je l’en félicite. Sourire. “L'” mis pour le Français, comme langue et non pour Daniel Hamiche que je n’offenserais pas en le complimentant pour son excellent maniement de la langue française.
Les protestants ou certains catholiques “pollués” ont une très curieuse lecture de Saint-Augustin. Ils choisissent que comprendre, en bons hérétiques. Le fait est que Saint-Augustin souvent cite la thèse, avant d’en avancer l’antithèse. Cela suffit à certains, qui s’arrêtent à la porte pour lui prêter des propos très peu… catholiques.
“…) On a d’abord prétendu que Sarah Palin avait été baptisée catholique, ce qui est vrai. Puis rebaptisée, à 12 ans, avec ses parents, dans les Assemblées de Dieu, une Église pentecôtiste. Le Washington Post a donc titré sur la « pentecôtiste la plus célèbre des États-Unis ». Faux, a alors rétorqué un communiqué du staff de communication de Sarah Palin : celle-ci refuse de se considérer comme « pentecôtiste ».
Extrait de La Croix du 3 septembre 2009