Décidément, le choix de Joe Biden comme Vice Président sur le “ticket” présidentiel est une seconde erreur de “casting” du Parti
démocrate. La première étant, évidemment, celui même de Barack Obama. Avec un tel attelage, les démocrates ont déjà perdu l’élection présidentielle de novembre. Pour ceux des catholiques –
et je ne parle pas des catholiques conséquents dont le choix est déjà fait : ce sera McCain pour l’écrasante majorité, ou l’abstention pour le reste –, qui auraient encore un doute sur le
“catholicisme” de Joe Biden, l’archevêque de Scranton (Pennsylvanie) où le sénateur Biden est né, enfonce le clou déjà bien engagé par Mgr Charles Chaput. Mgr
Joseph F. Martino vient de déclarer – sans nommer personne, mais suivez son regard… – : « Aucun politicien catholique qui soutient la culture de mort ne devrait oser s’approcher de la
table de communion. Je serai tout à fait vigilant sur ce point ». L’évêque répondait à la question de savoir quel serait son attitude si, au cours de la campagne présidentielle, Biden
passait par la Pennsylvanie du Nord-Est… Ce n’est pas une nouveauté dans la doctrine de Mgr Martino, et on ne pourra donc pas lui reprocher une attaque ad hominem, puisque dans
une lettre pastorale du 15 septembre 2005, il déclarait déjà : « Je ne tolérerai aucun politicien qui tout en se disant être un catholique fidèle n’est pas authentiquement pro-vie ».
Évidemment, il se trouve des “théologiens” supposés “catholiques” pour mettre en doute la « coopération formelle » du sénateur Biden dans le crime abominable de l’avortement. C’est le cas
du jésuite David Hollenbach, professeur de théologie morale au Boston College – quand on connaît un peu cet établissement, on sait qu’il n’en est rien sorti de bon depuis quarante
ans…. Il vient de déclarer : « La coopération formelle est un terme technique de la tradition morale catholique et doit être interprété avec beaucoup de délicatesse », la même sans doute
que celle dont se sert l’avorteur pour démembrer le fœtus dans le ventre de sa maman… Il semble que Mgr Martino ait par anticipation répondu au R.P. Hollenbach. Ne déclarait-il pas,
en effet, dans un entretien accordé au Sunday Times en avril 2004 : « Il se trouve malheureusement des théologiens catholiques – de soi-disant théologiens – et même des
prêtres catholiques qui, à l’occasion, conseillent ces politiciens d’une manière que je trouve très dangereuse, en leur disant qu’ils peuvent être tout à la fois opposé à l’avortement [dans leur
privé] mais peuvent voter pour lors des consultations ». CQFD.
démocrate. La première étant, évidemment, celui même de Barack Obama. Avec un tel attelage, les démocrates ont déjà perdu l’élection présidentielle de novembre. Pour ceux des catholiques –
et je ne parle pas des catholiques conséquents dont le choix est déjà fait : ce sera McCain pour l’écrasante majorité, ou l’abstention pour le reste –, qui auraient encore un doute sur le
“catholicisme” de Joe Biden, l’archevêque de Scranton (Pennsylvanie) où le sénateur Biden est né, enfonce le clou déjà bien engagé par Mgr Charles Chaput. Mgr
Joseph F. Martino vient de déclarer – sans nommer personne, mais suivez son regard… – : « Aucun politicien catholique qui soutient la culture de mort ne devrait oser s’approcher de la
table de communion. Je serai tout à fait vigilant sur ce point ». L’évêque répondait à la question de savoir quel serait son attitude si, au cours de la campagne présidentielle, Biden
passait par la Pennsylvanie du Nord-Est… Ce n’est pas une nouveauté dans la doctrine de Mgr Martino, et on ne pourra donc pas lui reprocher une attaque ad hominem, puisque dans
une lettre pastorale du 15 septembre 2005, il déclarait déjà : « Je ne tolérerai aucun politicien qui tout en se disant être un catholique fidèle n’est pas authentiquement pro-vie ».
Évidemment, il se trouve des “théologiens” supposés “catholiques” pour mettre en doute la « coopération formelle » du sénateur Biden dans le crime abominable de l’avortement. C’est le cas
du jésuite David Hollenbach, professeur de théologie morale au Boston College – quand on connaît un peu cet établissement, on sait qu’il n’en est rien sorti de bon depuis quarante
ans…. Il vient de déclarer : « La coopération formelle est un terme technique de la tradition morale catholique et doit être interprété avec beaucoup de délicatesse », la même sans doute
que celle dont se sert l’avorteur pour démembrer le fœtus dans le ventre de sa maman… Il semble que Mgr Martino ait par anticipation répondu au R.P. Hollenbach. Ne déclarait-il pas,
en effet, dans un entretien accordé au Sunday Times en avril 2004 : « Il se trouve malheureusement des théologiens catholiques – de soi-disant théologiens – et même des
prêtres catholiques qui, à l’occasion, conseillent ces politiciens d’une manière que je trouve très dangereuse, en leur disant qu’ils peuvent être tout à la fois opposé à l’avortement [dans leur
privé] mais peuvent voter pour lors des consultations ». CQFD.