C’est sans doute le premier pèlerinage à Lourdes organisé par un diocèse américain – à l’occasion du 150ème anniversaire – dont on ait eu
connaissance. Ce week end, le cardinal Francis George, O.M.I., archevêque de Chicago (Illinois) et président de la Conférence des évêques des États-Unis, sera à Lourdes, accompagné par
près de 200 paroissiens de cette importante métropole de 2,5 millions d’habitants – dont plus de 600 000 catholiques.
Commentant cette démarche, le cardinal George déclarait la semaine dernière qu’il y avait « beaucoup de choses brisées, et je ne parle pas que pour moi mais pour la situation de
l’archidiocèse ». Ceux qui ont pu voir récemment des vidéos montrant le cardinal ont en effet pu remarquer sa démarche parfois hésitante. On le sait peu, mais à 13 ans, Francis George
fut atteint de poliomyélite, une maladie qu’on ne savait convenablement traiter au tout début des années 50 – j’ai profité, dans ces années-la, de la toute première campagne nationale de
vaccination préventive – et qui lui laissa des séquelles, mais une maladie qu’il confia à la maternelle intercession de Marie, attitude qu’il renouvela en 2006 quand on décela chez lui un cancer
de la vessie (j’avais évoqué cela rapidement ici
sur mon blogue). Ce qu’on se sait guère davantage, c’est que le cardinal George est un dévot de Notre Dame de Lourdes : il a toujours
dans sa chambre une bouteille d’eau de la source miraculeuse, avec laquelle il se signe, et, à la fin de cette année, il reconsacrera son archidiocèse à la Très Sainte Vierge Marie au titre de
son Immaculée Conception : « Qué Soi l’Immaculata Conceptiou ! ».
Le cardinal se rendra donc à Lourdes dans quelques jours en action de grâce personnelle, mais aussi pour prier Notre Dame pour son archidiocèse « pour que soit réparé le mal qui a été fait
aux victimes d’abus sexuels et que soient pardonnés ceux qui l’ont accompli ou en ont été les complices [ici, évidemment, on me permettra d’y voir une critique de l’archevêque envers
certains de ses confrères dans l’épiscopat américain…]. Il y a bien d’autres choses qui doivent être également réparées : le problème du manque de charité, la violence dans nos familles et
dans nos rues ».
Nous aurons une prière ce week-end pour nos frères de Chicago menés par leur Pasteur, et qui viennent de si loin pour prier Marie au lieu béni de ses apparitions d’il y a 150 ans.
connaissance. Ce week end, le cardinal Francis George, O.M.I., archevêque de Chicago (Illinois) et président de la Conférence des évêques des États-Unis, sera à Lourdes, accompagné par
près de 200 paroissiens de cette importante métropole de 2,5 millions d’habitants – dont plus de 600 000 catholiques.
Commentant cette démarche, le cardinal George déclarait la semaine dernière qu’il y avait « beaucoup de choses brisées, et je ne parle pas que pour moi mais pour la situation de
l’archidiocèse ». Ceux qui ont pu voir récemment des vidéos montrant le cardinal ont en effet pu remarquer sa démarche parfois hésitante. On le sait peu, mais à 13 ans, Francis George
fut atteint de poliomyélite, une maladie qu’on ne savait convenablement traiter au tout début des années 50 – j’ai profité, dans ces années-la, de la toute première campagne nationale de
vaccination préventive – et qui lui laissa des séquelles, mais une maladie qu’il confia à la maternelle intercession de Marie, attitude qu’il renouvela en 2006 quand on décela chez lui un cancer
de la vessie (j’avais évoqué cela rapidement ici
sur mon blogue). Ce qu’on se sait guère davantage, c’est que le cardinal George est un dévot de Notre Dame de Lourdes : il a toujours
dans sa chambre une bouteille d’eau de la source miraculeuse, avec laquelle il se signe, et, à la fin de cette année, il reconsacrera son archidiocèse à la Très Sainte Vierge Marie au titre de
son Immaculée Conception : « Qué Soi l’Immaculata Conceptiou ! ».
Le cardinal se rendra donc à Lourdes dans quelques jours en action de grâce personnelle, mais aussi pour prier Notre Dame pour son archidiocèse « pour que soit réparé le mal qui a été fait
aux victimes d’abus sexuels et que soient pardonnés ceux qui l’ont accompli ou en ont été les complices [ici, évidemment, on me permettra d’y voir une critique de l’archevêque envers
certains de ses confrères dans l’épiscopat américain…]. Il y a bien d’autres choses qui doivent être également réparées : le problème du manque de charité, la violence dans nos familles et
dans nos rues ».
Nous aurons une prière ce week-end pour nos frères de Chicago menés par leur Pasteur, et qui viennent de si loin pour prier Marie au lieu béni de ses apparitions d’il y a 150 ans.