L’excellent blogue catholique américain Rorate Cæli a mis hier un coup de poing sur la table ! Il faut dire que l’événement qu’il
raconte dans son éditorial, et qui remonte au tout début de cette année, dépasse l’entendement. Il traite de Catholic Charities, la plus grande organisation charitable privée, car catholique, fondée en 1910 aux États-Unis. Je suis ses compromissions et ses dérives depuis quelques années pour L’Homme Nouveau à qui j’ai déjà donné deux
“papiers” sur cette organisation : « Lumières et ombres » (n° 1358 du 10 décembre 2005) et « L’amer dénouement » (n° 1366 du 1er avril 2006). Lisons l’éditorial de Rorate Cæli – ce qui est
en gras l’est ainsi dans l’original –, et prions !
d’accord requis pour qu’une mineure puisse obtenir un avortement, et l’un d’entre eux l’a menée en voiture jusqu’à la clinique d’avortement puis l’a ramenée chez elle » en janvier 2008.
C’est beaucoup plus scandaleux que la crise des abus sexuels sur des mineurs. C’est un meurtre ! Des têtes doivent tomber, et pas seulement celles des employés, mais d’abord celle de l’évêque qui
supervise. Il doit démissionner.
De toute évidence,
Catholics Charities de Richmond est hors contrôle ; celui qui doit superviser (episcopos en grec) toutes les activités catholiques dans le diocèse de Richmond, est son évêque, Mgr Francis Xavier DiLorenzo. Ce qui s’est passé sous son regard n’est pas qu’un simple “incident”. Ce
fut la mort d’un être humain innocent, confié par la divine Providence aux soins d’une agence de l’Église, dont le superviseur
était et demeure l’évêque. Il doit démissionner.
Le réseau national des Catholic Charities, Catholic Charities USA, a, à juste titre, désigné l’autorité responsable, Mgr DiLorenzo, remarquant que « [Catholic Charities of Richmond] est
juridiquement sous la direction du diocèse de Richmond dont l’évêque appartient à [son] conseil d’administration ». Cet évêque est responsable de cette grande tragédie et de cette mort
peccamineuse qui se sont déroulées sous son autorité. Il doit démissionner.
La culture de mort s’est retranchée dans les dispositifs d’assistance de ce diocèse. Une lettre d’excuses à ses frères évêques – une lettre secrète ! – ne saurait suffire. L’évêque est le superviseur d’une organisation
meurtrière. Cet évêque est une honte pour l’Église catholique. Il doit démissionner ».
raconte dans son éditorial, et qui remonte au tout début de cette année, dépasse l’entendement. Il traite de Catholic Charities, la plus grande organisation charitable privée, car catholique, fondée en 1910 aux États-Unis. Je suis ses compromissions et ses dérives depuis quelques années pour L’Homme Nouveau à qui j’ai déjà donné deux
“papiers” sur cette organisation : « Lumières et ombres » (n° 1358 du 10 décembre 2005) et « L’amer dénouement » (n° 1366 du 1er avril 2006). Lisons l’éditorial de Rorate Cæli – ce qui est
en gras l’est ainsi dans l’original –, et prions !
« Catholic Charities of Richmond, Inc., une agence du diocèse de Richmond (Virginie) est la première à avoir fait profiter d’un “dispositif contraceptif” à une jeune Guatémaltèque de 16 ans
et sans ressour
d’accord requis pour qu’une mineure puisse obtenir un avortement, et l’un d’entre eux l’a menée en voiture jusqu’à la clinique d’avortement puis l’a ramenée chez elle » en janvier 2008.
C’est beaucoup plus scandaleux que la crise des abus sexuels sur des mineurs. C’est un meurtre ! Des têtes doivent tomber, et pas seulement celles des employés, mais d’abord celle de l’évêque qui
supervise. Il doit démissionner.
De toute évidence,
Catholics Charities de Richmond est hors contrôle ; celui qui doit superviser (episcopos en grec) toutes les activités catholiques dans le diocèse de Richmond, est son évêque, Mgr Francis Xavier DiLorenzo. Ce qui s’est passé sous son regard n’est pas qu’un simple “incident”. Ce
fut la mort d’un être humain innocent, confié par la divine Providence aux soins d’une agence de l’Église, dont le superviseur
était et demeure l’évêque. Il doit démissionner.
Le réseau national des Catholic Charities, Catholic Charities USA, a, à juste titre, désigné l’autorité responsable, Mgr DiLorenzo, remarquant que « [Catholic Charities of Richmond] est
juridiquement sous la direction du diocèse de Richmond dont l’évêque appartient à [son] conseil d’administration ». Cet évêque est responsable de cette grande tragédie et de cette mort
peccamineuse qui se sont déroulées sous son autorité. Il doit démissionner.
La culture de mort s’est retranchée dans les dispositifs d’assistance de ce diocèse. Une lettre d’excuses à ses frères évêques – une lettre secrète ! – ne saurait suffire. L’évêque est le superviseur d’une organisation
meurtrière. Cet évêque est une honte pour l’Église catholique. Il doit démissionner ».
On fait n’importe quoi et on s’excuse. Puis on va recommencer plus loin, plus devant.
La démission a l’air faible quand on sait qu’ils continuent d’influencer dans l’ombre. Pas assez douloureuse. Il faut trouver autre chose.