C’est en tous les cas ce que suggère un article paru hier dans The Wall Street Journal : « Pour la première fois depuis
l’élection présidentielle de 1988, le vote des Blancs catholiques pratiquants pourrait être déterminant lors de l’élection de novembre ».
Le quotidien souligne que ce type de catholiques est plutôt enclin à soutenir des candidats dont les opinions sont conformes aux enseignements de l’Église sur l’avortement, le “mariage”
homosexuel et la recherche sur les embryons. De fait, une étude – mais il y en a
d’autres que vous pouvez également consulter sur le site – assez précise menée par Pew Research Center sur l’élection présidentielle de 2004, montrait que 61 % de l’électorat blanc
catholique pratiquant soutenait Bush (contre 53 % seulement des catholiques allant occasionnellement à la Messe). Tous les analystes ont confirmé que c’était ce segment de l’électorat qui
avait permis la réélection du candidat sortant. Toutefois, l’élection de cette année s’adressera à un électorat catholique qui, majoritairement, est plus sensible que lors de la précédente
élection aux problèmes économiques et à la guerre en Irak : deux thèmes sur lesquels le très vraisemblable candidat républicain, John McCain, n’est guère convaincant – il ne l’est, pour
tout dire, guère plus sur le dossier pro-vie. Demeure encore l’hypothèque des électeurs catholiques d’origine hispanique qui, en 2004, avaient majoritairement voté pour le candidat démocrate
John Kerry (63 %). Les deux finalistes à l’investiture démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, malgré leurs efforts pour amadouer un électorat catholique dont le vote
sera décisif, possèdent le handicap d’un bilan politique frontalement et globalement opposé aux « questions non négociables » pour des catholiques conséquents. L’issue du scrutin du 4 novembre
prochain est tout sauf prédictible.
l’élection présidentielle de 1988, le vote des Blancs catholiques pratiquants pourrait être déterminant lors de l’élection de novembre ».
Le quotidien souligne que ce type de catholiques est plutôt enclin à soutenir des candidats dont les opinions sont conformes aux enseignements de l’Église sur l’avortement, le “mariage”
homosexuel et la recherche sur les embryons. De fait, une étude – mais il y en a
d’autres que vous pouvez également consulter sur le site – assez précise menée par Pew Research Center sur l’élection présidentielle de 2004, montrait que 61 % de l’électorat blanc
catholique pratiquant soutenait Bush (contre 53 % seulement des catholiques allant occasionnellement à la Messe). Tous les analystes ont confirmé que c’était ce segment de l’électorat qui
avait permis la réélection du candidat sortant. Toutefois, l’élection de cette année s’adressera à un électorat catholique qui, majoritairement, est plus sensible que lors de la précédente
élection aux problèmes économiques et à la guerre en Irak : deux thèmes sur lesquels le très vraisemblable candidat républicain, John McCain, n’est guère convaincant – il ne l’est, pour
tout dire, guère plus sur le dossier pro-vie. Demeure encore l’hypothèque des électeurs catholiques d’origine hispanique qui, en 2004, avaient majoritairement voté pour le candidat démocrate
John Kerry (63 %). Les deux finalistes à l’investiture démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, malgré leurs efforts pour amadouer un électorat catholique dont le vote
sera décisif, possèdent le handicap d’un bilan politique frontalement et globalement opposé aux « questions non négociables » pour des catholiques conséquents. L’issue du scrutin du 4 novembre
prochain est tout sauf prédictible.