Quand Mgr Raymond Burke, nommé archevêque de St. Louis (Missouri), est arrivé à son nouveau siège épiscopal en 2004, son premier souci,
comme il l’a déclaré la semaine dernière à Rome était « de fournir des prêtres au peuple confié à son soin pastoral ». Or, en 2005, les prévisions étaient pessimistes : on estimait qu’à
la fin de 2008, le nombre de prêtres actifs dans l’archidiocèse serait de 230 (83 de moins qu’en 2005). Le nombre a certes diminué, mais pas dans les proportions prévues puisque l’archidiocèse
dispose, à cette date, de 286 prêtres en activité.
À ces 286 prêtres, il faudra ajouter, dès samedi, 9 nouveaux prêtres, puisque 9 séminaristes seront ordonnés le 24 mai pour l’archidiocèse de St. Louis, le plus grand nombre d’ordinations depuis
25 ans à St. Louis, et l’un des plus haut aux États-Unis, juste derrière l’archidiocèse de Chicago qui devrait en ordonner 11 cette année. Les archidiocèses de St. Louis et de Chicago pèseront
donc pour 5 % dans le nombre des ordinations pour cette année aux États-Unis (401 ordinands) [1].
Il n’est pas douteux – l’œuvre de l’Esprit Saint étant sauve… – que la personnalité de Mgr Burke agit profondément comme catalyseur et aimant pour les vocations sacerdotales. Les chiffres
ne trompent pas : le séminaire Kenrick-Glennon – qui se compose du Cardinal Glennon College et du Kenrick Theological Seminary – de l’archidiocèse compte 112 étudiants :
c’est le plus haut niveau depuis vingt ans et le double par rapport à 2007 ! Monseigneur Ted Wojcicki, président de Kerrick-Glennon, est convaincu que le nombre dépassera les 120
l’an prochain : les travaux d’agrandissement ont déjà commencé.
Le P. Michael Butler, directeur des vocations pour l’archidiocèse, même s’il n’aime guère aborder ces questions en termes quantitatifs, admet que l’archidiocèse aurait besoin, pour combler
le déficit ouvert par le décès ou le départ à la retraite de prêtres, de 10 ou 12 nouveaux prêtres par an, et pour ce faire il faudrait en 20 et 24 nouvelles vocations chaque année, c’est-à-dire
le double d’aujourd’hui. Le service des vocations estime qu’en 2009 le nombre des ordinations devrait tourner autour de 5 mais que les entrées au séminaire seront plus nombreuses, autrement dit
on espère à St. Louis que des classes ordinaires de 5 ordinands appartiendront bientôt à un passé révolu.
Les séminaristes de St. Louis apprécient le “conservatisme” de Mgr Burke, et sont révélateurs d’une tendance générale aux États-Unis : les jeunes qui sentent en eux une vocation –
sacerdotale ou religieuse – sont beaucoup plus “conservateurs” que le
s jeunes de leur classe d’âge.
Les jeunes vocations de St. Louis apprécient l’atmosphère traditionnelle
que Mgr Burke a su créer au séminaire comme dans son archidiocèse. La Messe du vendredi est célébrée selon la forme extraordinaire à Kenrick-Glennon depuis la rentrée 2007, les
séminaristes sont en tenue de chœur pour les Matines et les Vêpres (soutane et surplis), etc. Toutes ces choses, estime Mgr Burke, « encouragent une identité forte parmi les
séminaristes, notamment en ce qui concerne la célébration de la sainte liturgie ».
Quelques “recettes” – si je puis m’exprimer ainsi… – dont bien des diocèses français pourraient s’inspirer.
comme il l’a déclaré la semaine dernière à Rome était « de fournir des prêtres au peuple confié à son soin pastoral ». Or, en 2005, les prévisions étaient pessimistes : on estimait qu’à
la fin de 2008, le nombre de prêtres actifs dans l’archidiocèse serait de 230 (83 de moins qu’en 2005). Le nombre a certes diminué, mais pas dans les proportions prévues puisque l’archidiocèse
dispose, à cette date, de 286 prêtres en activité.
À ces 286 prêtres, il faudra ajouter, dès samedi, 9 nouveaux prêtres, puisque 9 séminaristes seront ordonnés le 24 mai pour l’archidiocèse de St. Louis, le plus grand nombre d’ordinations depuis
25 ans à St. Louis, et l’un des plus haut aux États-Unis, juste derrière l’archidiocèse de Chicago qui devrait en ordonner 11 cette année. Les archidiocèses de St. Louis et de Chicago pèseront
donc pour 5 % dans le nombre des ordinations pour cette année aux États-Unis (401 ordinands) [1].
Il n’est pas douteux – l’œuvre de l’Esprit Saint étant sauve… – que la personnalité de Mgr Burke agit profondément comme catalyseur et aimant pour les vocations sacerdotales. Les chiffres
ne trompent pas : le séminaire Kenrick-Glennon – qui se compose du Cardinal Glennon College et du Kenrick Theological Seminary – de l’archidiocèse compte 112 étudiants :
c’est le plus haut niveau depuis vingt ans et le double par rapport à 2007 ! Monseigneur Ted Wojcicki, président de Kerrick-Glennon, est convaincu que le nombre dépassera les 120
l’an prochain : les travaux d’agrandissement ont déjà commencé.
Le P. Michael Butler, directeur des vocations pour l’archidiocèse, même s’il n’aime guère aborder ces questions en termes quantitatifs, admet que l’archidiocèse aurait besoin, pour combler
le déficit ouvert par le décès ou le départ à la retraite de prêtres, de 10 ou 12 nouveaux prêtres par an, et pour ce faire il faudrait en 20 et 24 nouvelles vocations chaque année, c’est-à-dire
le double d’aujourd’hui. Le service des vocations estime qu’en 2009 le nombre des ordinations devrait tourner autour de 5 mais que les entrées au séminaire seront plus nombreuses, autrement dit
on espère à St. Louis que des classes ordinaires de 5 ordinands appartiendront bientôt à un passé révolu.
Les séminaristes de St. Louis apprécient le “conservatisme” de Mgr Burke, et sont révélateurs d’une tendance générale aux États-Unis : les jeunes qui sentent en eux une vocation –
sacerdotale ou religieuse – sont beaucoup plus “conservateurs” que le
s jeunes de leur classe d’âge.
Les jeunes vocations de St. Louis apprécient l’atmosphère traditionnelle
que Mgr Burke a su créer au séminaire comme dans son archidiocèse. La Messe du vendredi est célébrée selon la forme extraordinaire à Kenrick-Glennon depuis la rentrée 2007, les
séminaristes sont en tenue de chœur pour les Matines et les Vêpres (soutane et surplis), etc. Toutes ces choses, estime Mgr Burke, « encouragent une identité forte parmi les
séminaristes, notamment en ce qui concerne la célébration de la sainte liturgie ».
Quelques “recettes” – si je puis m’exprimer ainsi… – dont bien des diocèses français pourraient s’inspirer.
[1] Encore faudrait-il relativiser ces chiffres puisque l’archidiocèse de Chicago est fort de 2,4 millions de catholiques alors que celui de St. Louis n’en compte
que 556 000.