Vraiment, Philippe Maxence ne nous laisse pas souffler ! Pour notre plus grand plaisir, il vient de placer sur son blogue – « Un
nommé Chesterton » – un nouveau texte qui, à ma
connaissance, n’avait jamais été traduit en français. Du moins, je l’espère puisque Philippe Maxence m’a aimablement prié d’en faire la traduction. Il s’agit d’un texte que l’on peut donc
estimer inédit en français encore qu’il ait été écrit par un Français – mais sans doute directement en anglais. Et quel Français ! puisqu’il s’agit de Paul Claudel. Je ne croyais pas
jusqu’à peu au fatum romain ; mais je vais finir par m’y soumettre… Toujours à la demande de Philippe Maxence, j’ai traduit pour L’Homme Nouveau (n° 1422 du 24 mai) un
long article de G. K. Chesterton sur « L’affaire Claudel », en fait sur son élégante critique de l’Académie française qui, en 1935, avait préféré Claude Farrère – de son vrai nom
Frédéric-Charles Bargone – à l’auteur du Soulier de Satin, pour succéder au fauteuil de Louis Barthou.
Le texte de Paul Claudel dont il s’agit, est une contribution en forme d’hommage « au grand poète et au grand chrétien » à l’occasion du second voyage de l’auteur
d’Orthodoxie aux États-Unis à l’automne de 1930, en vérité d’octobre à décembre. J’avoue avoir aujourd’hui un doute, car je pensais, comme Philippe Maxence, que ce bel hommage de
Claudel – Ambassadeur de France aux États-Unis depuis 1927 – avait été rédigé à l’occasion de la visite “historique” en décembre 1930 de G. K. Chesterton au Holy Cross
College de Worcester (Massachusetts), dirigé par les Jésuites. Mais comme cette visite se situe à la fin de la “tournée” américaine de Chesterton et puisque Claudel écrivit ce
texte à l’occasion de cette « tournée », c’est bien pour son début et non pour sa fin qu’il fut rédigé. Dès lors, il ne peut s’agir que d’un texte dont Chesterton a dû prendre connaissance
dès le 4 octobre, puisque c’est le jour où le couple Chesterton arriva à la University of Notre Dame du Lac dans l’Indiana, du fait que c’est cette université – fondée en 1842 par
le prêtre français Édouard Sorin de la Congrégation de la Sainte Croix, CSC – qui paya le voyage du couple et versa 5 000 $ à G. K. Chesterton pour une série de
conférences. Il est à noter que c’est à cause du désistement d’Hilaire Belloc – invité aux mêmes conditions financières par Notre Dame –, pour cause de maladie l’année précédente,
que le Père Charles L. O’Donnell, recteur de l’université, songea à Chesterton.
nommé Chesterton » – un nouveau texte qui, à ma
connaissance, n’avait jamais été traduit en français. Du moins, je l’espère puisque Philippe Maxence m’a aimablement prié d’en faire la traduction. Il s’agit d’un texte que l’on peut donc
estimer inédit en français encore qu’il ait été écrit par un Français – mais sans doute directement en anglais. Et quel Français ! puisqu’il s’agit de Paul Claudel. Je ne croyais pas
jusqu’à peu au fatum romain ; mais je vais finir par m’y soumettre… Toujours à la demande de Philippe Maxence, j’ai traduit pour L’Homme Nouveau (n° 1422 du 24 mai) un
long article de G. K. Chesterton sur « L’affaire Claudel », en fait sur son élégante critique de l’Académie française qui, en 1935, avait préféré Claude Farrère – de son vrai nom
Frédéric-Charles Bargone – à l’auteur du Soulier de Satin, pour succéder au fauteuil de Louis Barthou.
Le texte de Paul Claudel dont il s’agit, est une contribution en forme d’hommage « au grand poète et au grand chrétien » à l’occasion du second voyage de l’auteur
d’Orthodoxie aux États-Unis à l’automne de 1930, en vérité d’octobre à décembre. J’avoue avoir aujourd’hui un doute, car je pensais, comme Philippe Maxence, que ce bel hommage de
Claudel – Ambassadeur de France aux États-Unis depuis 1927 – avait été rédigé à l’occasion de la visite “historique” en décembre 1930 de G. K. Chesterton au Holy Cross
College de Worcester (Massachusetts), dirigé par les Jésuites. Mais comme cette visite se situe à la fin de la “tournée” américaine de Chesterton et puisque Claudel écrivit ce
texte à l’occasion de cette « tournée », c’est bien pour son début et non pour sa fin qu’il fut rédigé. Dès lors, il ne peut s’agir que d’un texte dont Chesterton a dû prendre connaissance
dès le 4 octobre, puisque c’est le jour où le couple Chesterton arriva à la University of Notre Dame du Lac dans l’Indiana, du fait que c’est cette université – fondée en 1842 par
le prêtre français Édouard Sorin de la Congrégation de la Sainte Croix, CSC – qui paya le voyage du couple et versa 5 000 $ à G. K. Chesterton pour une série de
conférences. Il est à noter que c’est à cause du désistement d’Hilaire Belloc – invité aux mêmes conditions financières par Notre Dame –, pour cause de maladie l’année précédente,
que le Père Charles L. O’Donnell, recteur de l’université, songea à Chesterton.