Je suis sûr que vous connaissez tous le charmant film Miracle sur la 34ème Rue, réalisé en 1947 – quelle grande année ! – par
George Seaton, et qui avait pour cadre cette rue de la ville de New York.
Je crois que nous pouvons désormais parler du « Miracle sur l’Avenue B », encore que ce ne soit pas le titre d’un nouveau film mais une réalité.
Au 199 de cette Avenue B de Manhattan s’élève l’église St. Brigid qui fut construite en 1848 par les immigrants irlandais qui avait fuit
la famine des années 1840. Mais en raison de sérieux problèmes de structure qui
risquaient de faire s’écrouler le bâtiment, l’archidiocèse de New York décidait, en 2001, de fermer l’église. La dernière Messe de St. Brigid fut célébrée en 2004 mais dans le sous-sol de
l’école paroissiale qui la jouxte. De nombreux paroissiens ne purent se résoudre à voir disparaître “leur église” et usèrent de toutes les ressources que le droit offre pour en empêcher la
démolition : ils obtinrent même d’un tribunal de New York un arrêt d’interdiction de démolir le lendemain du jour où commençaient précisément les travaux de démolition : c’était en juillet 2006.
Je passe sur tous les détails de cette bagarre judiciaire avec tous les rebondissements qu’on peut imaginer : il y a là matière à un très bon scénario de film d’autant plus qu’il y a une «
happy end »…
On apprenait en effet hier par un communiqué de l’archidiocèse de New York qu’un donateur aussi généreux qu’anonyme venait d’offrir la coquette somme de 20 millions de $ à l’archidiocèse pour
sauver St. Brigid. Plus précisément, le don sera réparti en trois parts : 10 millions de $ pour restaurer l’église, 2 millions de $ de dotation pour la paroisse et 8 millions de $ pour
soutenir l’école paroissiale de St. Brigid et d’autres écoles catholiques de l’archidiocèse qui auraient des besoins financiers – ce qui est le cas d’à peu près toutes. Selon des sources
de l’archidiocèse, des architectes vont se mettre incessamment au travail et l’église pourrait être réouverte au culte et aux fidèles dans moins de deux ans.
Une de ces belles histoires à l’américaine qu’il m’a plu de vous conter aujourd’hui…
George Seaton, et qui avait pour cadre cette rue de la ville de New York.
Je crois que nous pouvons désormais parler du « Miracle sur l’Avenue B », encore que ce ne soit pas le titre d’un nouveau film mais une réalité.
Au 199 de cette Avenue B de Manhattan s’élève l’église St. Brigid qui fut construite en 1848 par les immigrants irlandais qui avait fuit
la famine des années 1840. Mais en raison de sérieux problèmes de structure qui
risquaient de faire s’écrouler le bâtiment, l’archidiocèse de New York décidait, en 2001, de fermer l’église. La dernière Messe de St. Brigid fut célébrée en 2004 mais dans le sous-sol de
l’école paroissiale qui la jouxte. De nombreux paroissiens ne purent se résoudre à voir disparaître “leur église” et usèrent de toutes les ressources que le droit offre pour en empêcher la
démolition : ils obtinrent même d’un tribunal de New York un arrêt d’interdiction de démolir le lendemain du jour où commençaient précisément les travaux de démolition : c’était en juillet 2006.
Je passe sur tous les détails de cette bagarre judiciaire avec tous les rebondissements qu’on peut imaginer : il y a là matière à un très bon scénario de film d’autant plus qu’il y a une «
happy end »…
On apprenait en effet hier par un communiqué de l’archidiocèse de New York qu’un donateur aussi généreux qu’anonyme venait d’offrir la coquette somme de 20 millions de $ à l’archidiocèse pour
sauver St. Brigid. Plus précisément, le don sera réparti en trois parts : 10 millions de $ pour restaurer l’église, 2 millions de $ de dotation pour la paroisse et 8 millions de $ pour
soutenir l’école paroissiale de St. Brigid et d’autres écoles catholiques de l’archidiocèse qui auraient des besoins financiers – ce qui est le cas d’à peu près toutes. Selon des sources
de l’archidiocèse, des architectes vont se mettre incessamment au travail et l’église pourrait être réouverte au culte et aux fidèles dans moins de deux ans.
Une de ces belles histoires à l’américaine qu’il m’a plu de vous conter aujourd’hui…
Pourriez-vous, Monsieur Hamiche, ajouter les liens de vos sources en langue anglaise a vos articles (quand du moins vos nouvelles s’appuient sur internet) ? Je recois quotidiennement vos articles que j’apprecie vivement, mais aimerais si souvent pouvoir en discuter plus aisement avec mes amis americains…
…..Une de ces belles histoires à l’américaine qu’il m’a plu de vous conter aujourd’hui…
Oui, le peuple américain a ceci d’attachant: il est surprenant. En bien dans le cas qui nous préoccupe. Toutefois, nous devons remercier la Providence (Dieu en fait) et Sainte Brigid puis enfin la volonté de ce généreux donateur de servir de véhicule matériel…et anonymement s’il vous plait. C’est ici qu’on reconnait la main divinen toute d’élégance et de tact.
J’aime bien quand nous humains servont d’enveloppe à la Divinité.