Dans un entretien qu’il a accordé à l’agence Zenit de Rome et qui a été publié sous la forme d’une dépêche daté du 14 mars, disponible uniquement dans le service en anglais de cette agence (www.zenit.org/article-22056?l=english), le cardinal Justin Rigali (notre photo), archevêque de Philadelphie (Pennsylvanie), a fait part de sa décision
d’intégrer l’étude de la liturgie traditionnelle dans le cursus des séminaristes du St. Charles Borromeo Seminary de Philadelphie. Voici ses propos :
« D’abord, on donnera une conférence sur le “motu proprio” [Summorum Pontificum] qui clarifiera la théologie sous-jacente du Missel de 1962, de telle sorte que les séminaristes acquièrent une claire
compréhension du “motu proprio” et du souci pastoral du Saint Père pour les fidèles qui ont un grand amour de la liturgie tridentine.
« Du fait que la plupart des séminaristes du séminaire Saint-Charles Borromée ont grandi en assistant à la Messe selon le Novus Ordo – Missel de Paul VI – il est important de leur offrir un
exposé sur la Messe selon le Missel de 1962 – Missel du bienheureux Jean XXIII.
«
Ensuite, les cours de théologie, de liturgie et d’histoire de l’Église donnés au séminaire, incluront et exposeront l’initiative du Saint Père. Ce sera utile pour les séminaristes de constater la
continuité entre les deux expressions, mais cela fournira aussi l’occasion de traiter des changements survenus dans la liturgie après le Concile de Vatican II.
« Au cours du trimestre du printemps, après la conférence, la Sainte Messe sera célébrée une fois dans la forme extraordinaire pour toute la communauté du séminaire Saint-Charles Borromée. Ce qui
montrera aux séminaristes la manière liturgiquement correcte dans laquelle doit être célébrée la forme extraordinaire de la Messe ».
Ce séminaire diocésain fut créé en 1838. Il compte aujourd’hui quinze séminaristes (les séminaristes diocésains sont au nombre de 3 383 pour les 178 archidiocèses et diocèses que comptent les
États-Unis). Le séminaire de Philadelphie passe pour être un des plus “classiques” d’Amérique (tous les séminaristes sont en “clergyman” et portent le col romain…).
d’intégrer l’étude de la liturgie traditionnelle dans le cursus des séminaristes du St. Charles Borromeo Seminary de Philadelphie. Voici ses propos :
« D’abord, on donnera une conférence sur le “motu proprio” [Summorum Pontificum] qui clarifiera la théologie sous-jacente du Missel de 1962, de telle sorte que les séminaristes acquièrent une claire
compréhension du “motu proprio” et du souci pastoral du Saint Père pour les fidèles qui ont un grand amour de la liturgie tridentine.
« Du fait que la plupart des séminaristes du séminaire Saint-Charles Borromée ont grandi en assistant à la Messe selon le Novus Ordo – Missel de Paul VI – il est important de leur offrir un
exposé sur la Messe selon le Missel de 1962 – Missel du bienheureux Jean XXIII.
«
Ensuite, les cours de théologie, de liturgie et d’histoire de l’Église donnés au séminaire, incluront et exposeront l’initiative du Saint Père. Ce sera utile pour les séminaristes de constater la
continuité entre les deux expressions, mais cela fournira aussi l’occasion de traiter des changements survenus dans la liturgie après le Concile de Vatican II.
« Au cours du trimestre du printemps, après la conférence, la Sainte Messe sera célébrée une fois dans la forme extraordinaire pour toute la communauté du séminaire Saint-Charles Borromée. Ce qui
montrera aux séminaristes la manière liturgiquement correcte dans laquelle doit être célébrée la forme extraordinaire de la Messe ».
Ce séminaire diocésain fut créé en 1838. Il compte aujourd’hui quinze séminaristes (les séminaristes diocésains sont au nombre de 3 383 pour les 178 archidiocèses et diocèses que comptent les
États-Unis). Le séminaire de Philadelphie passe pour être un des plus “classiques” d’Amérique (tous les séminaristes sont en “clergyman” et portent le col romain…).