Les admonestations, mises en garde et convocations de Mgr Raymond Burke, réitérées depuis des mois, n’auront donc servi à rien et l’on apprenait
hier que l’archevêque de St. Louis, qui possède le pleine juridiction canonique sur le territoire de son archidiocèse, avait dû se résoudre à frapper de la sanction d’excommunication trois femmes
: une Allemande, Patricia Fresen, qui se dit “évêque”, et deux Américaines, soi-disant “ordonnées” par la première, Rose Marie Dunn Hudson (67 ans) et
Elsie Hainz McGrath (69 ans). L
e double simulacre d’“ordination” s’accomplit le 11 novembre dernier (voir notre photo) – c’est dire la patience de Mgr Burke – dans la synagogue de la Central Reform
Congregation de St. Louis dont le rabbin est une femme, Susan Talve. Il se peut que deux mots de l’oraison pour la
conversion des juifs du Vendredi saint du Missel de 1962 aient pu être jugés offensants par certains secteurs du néo-judaïsme contemporain, amenant le pape Benoît XVI à en
imposer une nouvelle version, mais n’est-il pas encore plus offensant qu’une synagogue accueille une telle parodie du sacrement catholique de l’ordre ? Dès le 1er décembre suivant, les deux
“prêtresses” commencèrent leur “apostolat” dans un temple d’une “église” unitarienne de St. Louis. Les trois femmes appartiennent à la Roman Catholic Womenpriests – ce
dernier terme devant être entendu comme “femmes prêtres” et non pas “femmes de prêtres”… –, une minuscule association internationale fondée en 2002, et qui compte une centaine de “prêtresses” et
de “diaconesses” dont plus d’un tiers aux États-Unis.
hier que l’archevêque de St. Louis, qui possède le pleine juridiction canonique sur le territoire de son archidiocèse, avait dû se résoudre à frapper de la sanction d’excommunication trois femmes
: une Allemande, Patricia Fresen, qui se dit “évêque”, et deux Américaines, soi-disant “ordonnées” par la première, Rose Marie Dunn Hudson (67 ans) et
Elsie Hainz McGrath (69 ans). L
e double simulacre d’“ordination” s’accomplit le 11 novembre dernier (voir notre photo) – c’est dire la patience de Mgr Burke – dans la synagogue de la Central Reform
Congregation de St. Louis dont le rabbin est une femme, Susan Talve. Il se peut que deux mots de l’oraison pour la
conversion des juifs du Vendredi saint du Missel de 1962 aient pu être jugés offensants par certains secteurs du néo-judaïsme contemporain, amenant le pape Benoît XVI à en
imposer une nouvelle version, mais n’est-il pas encore plus offensant qu’une synagogue accueille une telle parodie du sacrement catholique de l’ordre ? Dès le 1er décembre suivant, les deux
“prêtresses” commencèrent leur “apostolat” dans un temple d’une “église” unitarienne de St. Louis. Les trois femmes appartiennent à la Roman Catholic Womenpriests – ce
dernier terme devant être entendu comme “femmes prêtres” et non pas “femmes de prêtres”… –, une minuscule association internationale fondée en 2002, et qui compte une centaine de “prêtresses” et
de “diaconesses” dont plus d’un tiers aux États-Unis.