Il y a, de par le vaste monde catholique, tant d’évêques qui traînent des pieds pour appliquer le motu proprio de Benoît XVI Summorum
Pontificum, que le cas qui nous arrive du lointain archipel d’Hawaï semble en tout point exemplaire.
Mgr Clarence (Larry) R. Silva, évêque du diocèse d’Honolulu, non content de vouloir que chaque île de son diocèse-archipel dispose d’un prêtre apte à célébrer la « forme
extraordinaire » de la Messe, s’est lui-même astreint à apprendre ce rite immémorial et a prié son vicaire général, le Père Marc Alexander, de faire de même.
C’est ce que révèle le Père Christopher Keahi, membre de la Congrégation de Picpus (Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, fondée
en France en 1800) au quotidien Hawaii Catholic Herald. Ce prêtre est d’autant mieux à même de nous en faire la confidence, que c’est lui-même qui forme l’évêque, le vicaire général et
quelques autres prêtres du diocèse à cette « forme extraordinaire », la première session de formation s’étant déroulée, sous sa direction, le 29 novembre dernier au Centre diocésain St.
Stephen d’Honolulu.
Les îles Hawaï (dont l’ancien nom était « îles Sandwich ») se composent de 137 îles, îlots et îlets. Il ne s’agit bien sûr pas d’assurer la célébration de la Messe traditionnelle dans chacun de
ces territoires émergés (la plupart sont minuscules et inhabités), mais, selon ce que nous comprenons, dans sept des grandes îles de l’archipel : Hawaï, évidemment, mais aussi Maui, Lanaï,
Molokaï, O’ahu, Kauaï et Nïhau… Ce qui n’est déjà pas si mal.
La Messe tridentine est déjà célébrée chaque semaine dans la paroisse du Blessed Sacrament à Honolulu par le P. Francis Nakagawa, et elle le fut, mais de manière
limitée, depuis 15 ans, grâce à la sollicitude du précédent évêque, Mgr Joseph A. Ferrario.
Mgr Larry Silva – ordonné prêtre pour le diocèse d’Oakland, Californie, en 1975, puis nommé et sacré évêque d’Honolulu en 2005 – est le dixième évêque territorial et donc le
neuvième successeur de Mgr Louis-Désiré Maigret, un français membre de la Congrégation de Picpus, qui fut vicaire apostolique (et donc évêque) des Îles Sandwich
puis des Îles d’Hawaï, de 1846 à sa mort survenue en 1882. Le rôle de la Congrégation de Picpus dans l’évangélisation du Pacifique et notamment d’Hawaï fut fondamental, à tel
point que les quatre évêques qui succédèrent à Mgr Maigret de 1882 à 1940 furent tous membres de la Congrégation.
Hawaï, la « grande île », et toutes les îles qui constituent cet État américain possèdent la particularité d’être l’archipel le plus éloigné de tout continent sur notre terre : il recouvre 16 600
km2 et s’étend sur près de 2 400 km. Le diocèse, dont l’évêque métropolitain est l’archevêque de San Francisco, Californie, est peuplé de 235 000 habitants dont près de 19 % sont catholiques.
L’évêque dispose de 157 prêtres (statistiques de 2005) dont 79 diocésains et 78 religieux qui exercent leur ministère dans 61 paroisses.
Pontificum, que le cas qui nous arrive du lointain archipel d’Hawaï semble en tout point exemplaire.
Mgr Clarence (Larry) R. Silva, évêque du diocèse d’Honolulu, non content de vouloir que chaque île de son diocèse-archipel dispose d’un prêtre apte à célébrer la « forme
extraordinaire » de la Messe, s’est lui-même astreint à apprendre ce rite immémorial et a prié son vicaire général, le Père Marc Alexander, de faire de même.
C’est ce que révèle le Père Christopher Keahi, membre de la Congrégation de Picpus (Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, fondée
en France en 1800) au quotidien Hawaii Catholic Herald. Ce prêtre est d’autant mieux à même de nous en faire la confidence, que c’est lui-même qui forme l’évêque, le vicaire général et
quelques autres prêtres du diocèse à cette « forme extraordinaire », la première session de formation s’étant déroulée, sous sa direction, le 29 novembre dernier au Centre diocésain St.
Stephen d’Honolulu.
Les îles Hawaï (dont l’ancien nom était « îles Sandwich ») se composent de 137 îles, îlots et îlets. Il ne s’agit bien sûr pas d’assurer la célébration de la Messe traditionnelle dans chacun de
ces territoires émergés (la plupart sont minuscules et inhabités), mais, selon ce que nous comprenons, dans sept des grandes îles de l’archipel : Hawaï, évidemment, mais aussi Maui, Lanaï,
Molokaï, O’ahu, Kauaï et Nïhau… Ce qui n’est déjà pas si mal.
La Messe tridentine est déjà célébrée chaque semaine dans la paroisse du Blessed Sacrament à Honolulu par le P. Francis Nakagawa, et elle le fut, mais de manière
limitée, depuis 15 ans, grâce à la sollicitude du précédent évêque, Mgr Joseph A. Ferrario.
Mgr Larry Silva – ordonné prêtre pour le diocèse d’Oakland, Californie, en 1975, puis nommé et sacré évêque d’Honolulu en 2005 – est le dixième évêque territorial et donc le
neuvième successeur de Mgr Louis-Désiré Maigret, un français membre de la Congrégation de Picpus, qui fut vicaire apostolique (et donc évêque) des Îles Sandwich
puis des Îles d’Hawaï, de 1846 à sa mort survenue en 1882. Le rôle de la Congrégation de Picpus dans l’évangélisation du Pacifique et notamment d’Hawaï fut fondamental, à tel
point que les quatre évêques qui succédèrent à Mgr Maigret de 1882 à 1940 furent tous membres de la Congrégation.
Hawaï, la « grande île », et toutes les îles qui constituent cet État américain possèdent la particularité d’être l’archipel le plus éloigné de tout continent sur notre terre : il recouvre 16 600
km2 et s’étend sur près de 2 400 km. Le diocèse, dont l’évêque métropolitain est l’archevêque de San Francisco, Californie, est peuplé de 235 000 habitants dont près de 19 % sont catholiques.
L’évêque dispose de 157 prêtres (statistiques de 2005) dont 79 diocésains et 78 religieux qui exercent leur ministère dans 61 paroisses.