S’il m’arrive parfois de m’énerver, quitte à réagir sans toujours recourir au discernement nécessaire – mes lecteurs sauront à quoi je fais allusion… –, c’est qu’il y a de quoi, et que
chaque jour m’apporte de quoi m’excéder. En voici un dernier exemple.
La University of San Francisco (USF) est un établissement d’enseignement supérieur catholique de première importance en Californie. Fondée en 1855, elle compte plus de 14 000
étudiants. Cette université jésuite offre à ses étudiants, dans le forfait de leurs droits d’inscription, une “couverture” de santé, ce qui est bien normal. Ce qui l’était moins, c’est que cette
couverture santé était, depuis 2006, assimilée à celle des salariés de l’Université, et qu’elle permettait un remboursement de la « Volontary Termination of Pregnancy »,
l’équivalent français de l’IVG – en moins hypocrite, puisque ce que nous osons nommer interruption est fin en anglais…
C’est le blogue du journal The Catholic Key, organe du diocèse de Kansas City/St. Joseph (Missouri),
dont l’ordinaire est l’excellent Mgr Robert W. Finn, qui a “levé le lièvre”. L’information a été reprise par Valerie Schmalz, du très célèbre hebdomadaire catholique Our Sunday Visitor, ce qui a créé une onde de choc aux États-Unis… À tel point que l’USF a été contrainte de
faire marche arrière, assez piteusement : « Le nouveau plan-santé pour les étudiants de l’USF comportait une prestation pour IVG. Il n’était pas dans les intentions de l’Université d’offrir
cette couverture. L’USF soutient les sentiments de l’Église sur le caractère sacré de la vie, à tous ses stades, et nous retirons cette prestation du plan-santé offert à nos étudiants. Nous
regrettons cette erreur, et nous assumons l’entière responsabilité de ne pas avoir convenablement étudié les termes du contrat. Nous remercions ceux qui ont attiré notre attention sur ce problème
».
On espère qu’aucune autre Université catholique ne propose une telle “prestation”…
Effectivement, le nouveau plan-santé n’était pas très au point… s’il avait pour résultat de réduire le patient à l’état de cadavre, et sa mère à celui de cercueil ambulant!
C’est vraiment un curieux plan-santé.
ah ! Vous avez bizn raison de vous énerver ! c’est une sainte colére!
Avec tous mon soutien !