Le National Catholic Bioethics Center (NCBC) a été fondé en 1972 pour « mener des recherches et des
études, publier et éduquer en vue de promouvoir la dignité humaine dans les domaines des soins et des sciences de la vie ; son message est directement tiré des enseignements de l’Église
catholique ».
Le NCBC a publié le 18 décembre dernier, une première présentation de l’instruction romaine Dignitas Personae, « sur certaines questions de bioéthique », un
document de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvé par Benoît XVI le 20 juin dernier, daté du 8 septembre suivant, mais qui n’a été rendu public que le 12 décembre.
Voici un extrait (§ 8) particulièrement tragique du commentaire de NCBC :
« Le document traite de pratiques moralement inacceptables qui ont vu le jour à l’occasion des tentatives de surmonter l’infertilité. Le procédé de “réduction embryonnaire” a déjà été
signalé. Mais un autre mal qui résulte de la FIV [fertilisation in vitro, ou “fivette”] c’est la congélation des embryons surnuméraires. Par exemple, on peut engendrer douze
embryons dans une boîte de Pétri, mais quatre seulement seront implantés. Afin d’éviter au couple d’avoir à refaire le processus de récolte de ses cellules sexuelles et de supporter le coût d’une
seconde tentative, les huit embryons restant sont congelés dans de l’azote liquide pour une utilisation future […] On estime avec assez de précision qu’il y a plus de 500 000 embryons congelés
aux États-Unis ». Ces embryons abandonnés qui sont quasiment tous condamnés à être détruits, sont « dans une situation d’injustice qui est, de fait, irréparable » constate
l’instruction romaine.