Il y a presque exactement sept mois, le 25 avril dernier, je suggérais aux lecteurs de ce blogue de garder en mémoire la nomination la veille par le Saint-Siège de
Mgr John C. Nienstedt, ancien évêque de New Ulm (Minnesota), comme coadjuteur de Mgr Harry J. Flynn, archevêque de St. Paul and Minneapolis (Minnesota) [1], ce
dernier devant remettre au Pape le 2 mai prochain sa démission pour limite d’âge : je peux parfois me tromper, mais, croyez-moi, cette démission sera acceptée avec soulagement par Rome… Mgr
Flynn, en effet, a été l’objet de nombreuses plaintes de fidèles de l’archidiocèse notamment pour sa complaisance envers les militants homosexuels pour lesquels il est l’un des
quatre plus « gay friendly » (favorable aux gays) évêques des États-Unis, allant jusqu’à leur confier une paroisse propre, celle de St. Joan of Arc (mon Dieu !),
soutenant leurs parades et leur mode de vie… Les activités de cette paroisse étaient à ce point scandaleuses que le Saint-Siège dut y mettre le holà en 2004. La nomination de Mgr
Nienstedt à la prochaine succession de Mgr Flynn est un soulagement pour tous les catholiques orthodoxes de l’archidiocèse, car ce prélat est assurément plus orthodoxe que
l’archevêque qu’il va remplacer, étant connu pour être un partisan intransigeant de l’enseignement moral catholique et un adversaire résolu du militantisme homosexuel et de tous les
dissidents.
C’est ce qu’ont bien compris les dirigeants de la St. Thomas University de St. Paul, une des plus « libérales » parmi les universités « catholiques » des États-Unis.
Fondée en 1885 par Mgr John Ireland, archevêque de St. Paul and Minneapolis, cette université qui accueille un peu plus de 11 000 étudiants est le plus grand établissement
d’enseignement supérieur de l’État et la seule université aux États-Unis fondée directement par un évêque.
Son conseil d’administration (« Board of Trustees ») – dont une lecture attentive de la liste semble indiquer que tous ses membres ne sont pas des catholiques [2] – , avait jusqu’à
présent, de fondation et selon ses statuts, comme « président » ex officio l’archevêque en titre de St. Paul and Minneapolis. Ce conseil d’administration vient, et à l’unanimité, de
révoquer cette règle statutaire vieille de plus de cent ans tout en nommant président pour cinq ans Mgr Flynn qui, je le redis ne sera plus archevêque en mai prochain. La
manœuvre est cousue de fil blanc : il s’agit d’empêcher tout contrôle statutaire du caractère « catholique » de cette université par son (ex)-futur président : Mgr Nienstedt !
C’est tellement énorme et malhonnête que des étudiants contestent déjà ce scandaleux coup de force : « En abolissant la position ex officio de l’archevêque, l’Université rejette
d’elle-même une relation continue et institutionnelle avec l’Église. Une fois perdue cette relation ecclésiale, nous allons perdre la présence d’une conscience continue au sein du Conseil, et
l’on peut être assuré de notre sécularisation rapide d’ici à quelques années ».
Le plus scandaleux de l’affaire, c’est l’attitude inqualifiable de Mgr Flynn qui a de lui-même, en tant que membre du Board of Trustees, aboli volontairement une
tradition au détriment non seulement de son successeur désigné mais d’un enseignement supérieur vraiment catholique. Pour le dire en terme archaïquement choisi, Mgr Flynn, tout
successeur des Apôtres qu’il est, n’est rien moins qu’un Blackguard…
Mgr John C. Nienstedt, ancien évêque de New Ulm (Minnesota), comme coadjuteur de Mgr Harry J. Flynn, archevêque de St. Paul and Minneapolis (Minnesota) [1], ce
dernier devant remettre au Pape le 2 mai prochain sa démission pour limite d’âge : je peux parfois me tromper, mais, croyez-moi, cette démission sera acceptée avec soulagement par Rome… Mgr
Flynn, en effet, a été l’objet de nombreuses plaintes de fidèles de l’archidiocèse notamment pour sa complaisance envers les militants homosexuels pour lesquels il est l’un des
quatre plus « gay friendly » (favorable aux gays) évêques des États-Unis, allant jusqu’à leur confier une paroisse propre, celle de St. Joan of Arc (mon Dieu !),
soutenant leurs parades et leur mode de vie… Les activités de cette paroisse étaient à ce point scandaleuses que le Saint-Siège dut y mettre le holà en 2004. La nomination de Mgr
Nienstedt à la prochaine succession de Mgr Flynn est un soulagement pour tous les catholiques orthodoxes de l’archidiocèse, car ce prélat est assurément plus orthodoxe que
l’archevêque qu’il va remplacer, étant connu pour être un partisan intransigeant de l’enseignement moral catholique et un adversaire résolu du militantisme homosexuel et de tous les
dissidents.
C’est ce qu’ont bien compris les dirigeants de la St. Thomas University de St. Paul, une des plus « libérales » parmi les universités « catholiques » des États-Unis.
Fondée en 1885 par Mgr John Ireland, archevêque de St. Paul and Minneapolis, cette université qui accueille un peu plus de 11 000 étudiants est le plus grand établissement
d’enseignement supérieur de l’État et la seule université aux États-Unis fondée directement par un évêque.
Son conseil d’administration (« Board of Trustees ») – dont une lecture attentive de la liste semble indiquer que tous ses membres ne sont pas des catholiques [2] – , avait jusqu’à
présent, de fondation et selon ses statuts, comme « président » ex officio l’archevêque en titre de St. Paul and Minneapolis. Ce conseil d’administration vient, et à l’unanimité, de
révoquer cette règle statutaire vieille de plus de cent ans tout en nommant président pour cinq ans Mgr Flynn qui, je le redis ne sera plus archevêque en mai prochain. La
manœuvre est cousue de fil blanc : il s’agit d’empêcher tout contrôle statutaire du caractère « catholique » de cette université par son (ex)-futur président : Mgr Nienstedt !
C’est tellement énorme et malhonnête que des étudiants contestent déjà ce scandaleux coup de force : « En abolissant la position ex officio de l’archevêque, l’Université rejette
d’elle-même une relation continue et institutionnelle avec l’Église. Une fois perdue cette relation ecclésiale, nous allons perdre la présence d’une conscience continue au sein du Conseil, et
l’on peut être assuré de notre sécularisation rapide d’ici à quelques années ».
Le plus scandaleux de l’affaire, c’est l’attitude inqualifiable de Mgr Flynn qui a de lui-même, en tant que membre du Board of Trustees, aboli volontairement une
tradition au détriment non seulement de son successeur désigné mais d’un enseignement supérieur vraiment catholique. Pour le dire en terme archaïquement choisi, Mgr Flynn, tout
successeur des Apôtres qu’il est, n’est rien moins qu’un Blackguard…
[1] americatho.over-blog.com/article-6483978.html
[2] www.stthomas.edu/administration/board/default.html
Salut mon dada,
Si tu manque d’inspiration tu pourras peut-être commenter et enrichir ceci :
http://www.phpbbserver.com/lelibreforumcat/viewtopic.php?t=2288&mforum=lelibreforumcat