Comme je vous l’avais annoncé, le 14 juillet dernier [1], le quinzième archevêque de Baltimore (Maryland), Mgr Edwin F. O’Brien, ancien Ordinaire
aux Armées, a été installé officiellement le lundi 1er octobre lors d’une cérémonie de plus de deux heures qui s’est déroulée dans la cathédrale Mary Our Queen de Baltimore,
suivie d’une Messe, ce qui a permis au nouvel archevêque de rappeler que ce qu’on célébrait ce jour là ce n’était pas son « installation, mais la Messe ». Un petit rappel à l’ordre sur
la hiérarchie des choses… Rappel à l’ordre sitôt suivi d’un second dans l’homélie de Mgr O’Brien : « Le droit à la vie est la plus grande affaire liée aux droits civiques de
notre temps ». Là aussi le nouvel archevêque établit une hiérarchie dans les droits civiques, alors que l’épiscopat américain ne cesse de débattre sur les droits civiques des émigrés, des
clandestins, des minorités, etc. Ces deux brefs rappels à l’ordre donnent, à mon sens, le “ton” de ce que sera l’épiscopat de Mgr O’Brien à Baltimore.
Je ne dirai rien de plus sur cette “installation”. Les lecteurs curieux pourront en d
écouvrir le compte-rendu sur le site du Baltimore Sun du 2 octobre [2]. Mais deux détails, toutefois, m’ont vraiment ému. Quand,
après l’acceptation formelle de la charge de l’archidiocèse de Baltimore, Mgr O’Brien a quitté son siège devant l’autel pour aller prendre place sur sa cathèdre, on lui remit sa
crosse épiscopale qui n’était autre que celle qui avait appartenu au troisième archevêque de Baltimore, le Français Ambrose Maréchal (notre illustration), qui occupa le
siège du premier évêché des États-Unis d’Amérique, du 4 juillet 1817 au 29 janvier 1828. Et c’est du calice personnel de ce même Ambrose Maréchal, que Mgr
O’Brien usa lorsqu’il célébra les Saints-Mystères ce lundi 1er octobre…
aux Armées, a été installé officiellement le lundi 1er octobre lors d’une cérémonie de plus de deux heures qui s’est déroulée dans la cathédrale Mary Our Queen de Baltimore,
suivie d’une Messe, ce qui a permis au nouvel archevêque de rappeler que ce qu’on célébrait ce jour là ce n’était pas son « installation, mais la Messe ». Un petit rappel à l’ordre sur
la hiérarchie des choses… Rappel à l’ordre sitôt suivi d’un second dans l’homélie de Mgr O’Brien : « Le droit à la vie est la plus grande affaire liée aux droits civiques de
notre temps ». Là aussi le nouvel archevêque établit une hiérarchie dans les droits civiques, alors que l’épiscopat américain ne cesse de débattre sur les droits civiques des émigrés, des
clandestins, des minorités, etc. Ces deux brefs rappels à l’ordre donnent, à mon sens, le “ton” de ce que sera l’épiscopat de Mgr O’Brien à Baltimore.
Je ne dirai rien de plus sur cette “installation”. Les lecteurs curieux pourront en d
écouvrir le compte-rendu sur le site du Baltimore Sun du 2 octobre [2]. Mais deux détails, toutefois, m’ont vraiment ému. Quand,
après l’acceptation formelle de la charge de l’archidiocèse de Baltimore, Mgr O’Brien a quitté son siège devant l’autel pour aller prendre place sur sa cathèdre, on lui remit sa
crosse épiscopale qui n’était autre que celle qui avait appartenu au troisième archevêque de Baltimore, le Français Ambrose Maréchal (notre illustration), qui occupa le
siège du premier évêché des États-Unis d’Amérique, du 4 juillet 1817 au 29 janvier 1828. Et c’est du calice personnel de ce même Ambrose Maréchal, que Mgr
O’Brien usa lorsqu’il célébra les Saints-Mystères ce lundi 1er octobre…
[1] americatho.over-blog.com/article-11330596.html
[2] www.baltimoresun.com/news/local/bal-te.md.obrien02oct02,0,1707483.story