L’événement s’est déroulé mercredi 15 août dernier. Mgr Salvatore R. Matano a célébré, à 19 h – horaire commode car ce jour n’est pas férié aux
États-Unis – la Messe de l’Assomption, selon le Missel de 1962, dans la co-cathédrale St. Joseph de Burlington.
L’évêque s’y était engagé, le 6 juillet dernier, dans le commentaire qu’il a donné aux fidèles de son diocèse du Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI : «
Désireux de satisfaire les besoins pastoraux de ceux qui cherchent à obtenir la célébration de la Sainte Liturgie selon le rite du Missel romain de 1962, je célèbrerai la Sainte Messe dans cette
forme ex
traordinaire pour la Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, le 15 août
2007, à la co-cathédrale Saint Joseph ».
Le diocèse de Burlington a été érigé en 1853 et sa cathédrale construite dans les années 1860 sous le vocable de l’Immaculée Conception a malheureusement été réduite en cendres en 1972. Depuis
cette date, la cathédrale est une très modeste église qui ne comporte que 300 places. L’évêché de Burlington a obtenu du Saint-Siège, en 1999, qu’une grande et belle église de cette ville, celle
de Saint Joseph soit élevée au rang de co-cathédrale. C’est donc dans l’église la plus prestigieuse du diocèse que l’évêque a célébré la Messe de l’Assomption. Le propre et le kyriale ont été
chantés par les 18 membres de la Vermont Gregorian Chant Schola placée sous la direction du Dr William Tortolano, professeur émérite de musique et qui a une
grande passion pour le latin.
Comme le rappelait Mgr Matano dans son commentaire du Motu Proprio : « Voilà plus de trente-cinq ans que ce vénérable rite n’a pas été célébré dans notre diocèse ».
Curieusement, en effet, aucune fraternité sacerdotale dédiée à la forme extraordinaire n’est implantée dans ce diocèse qui couvre tout le Vermont, un petit État du Nord-Est de 23 600 km2, peuplé
d’un peu plus de 600 000 habitants et dont le quart est catholique. Né en 1946 à Providence (Rhode Island), Mgr Matano a été ordonné prêtre pour ce diocèse en 1971, puis sacré
évêque en avril 2005 comme coadjuteur pour le diocèse de Burlington, et a succédé à ce siège épiscopal le 9 novembre de la même année.
États-Unis – la Messe de l’Assomption, selon le Missel de 1962, dans la co-cathédrale St. Joseph de Burlington.
L’évêque s’y était engagé, le 6 juillet dernier, dans le commentaire qu’il a donné aux fidèles de son diocèse du Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI : «
Désireux de satisfaire les besoins pastoraux de ceux qui cherchent à obtenir la célébration de la Sainte Liturgie selon le rite du Missel romain de 1962, je célèbrerai la Sainte Messe dans cette
forme ex
traordinaire pour la Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, le 15 août
2007, à la co-cathédrale Saint Joseph ».
Le diocèse de Burlington a été érigé en 1853 et sa cathédrale construite dans les années 1860 sous le vocable de l’Immaculée Conception a malheureusement été réduite en cendres en 1972. Depuis
cette date, la cathédrale est une très modeste église qui ne comporte que 300 places. L’évêché de Burlington a obtenu du Saint-Siège, en 1999, qu’une grande et belle église de cette ville, celle
de Saint Joseph soit élevée au rang de co-cathédrale. C’est donc dans l’église la plus prestigieuse du diocèse que l’évêque a célébré la Messe de l’Assomption. Le propre et le kyriale ont été
chantés par les 18 membres de la Vermont Gregorian Chant Schola placée sous la direction du Dr William Tortolano, professeur émérite de musique et qui a une
grande passion pour le latin.
Comme le rappelait Mgr Matano dans son commentaire du Motu Proprio : « Voilà plus de trente-cinq ans que ce vénérable rite n’a pas été célébré dans notre diocèse ».
Curieusement, en effet, aucune fraternité sacerdotale dédiée à la forme extraordinaire n’est implantée dans ce diocèse qui couvre tout le Vermont, un petit État du Nord-Est de 23 600 km2, peuplé
d’un peu plus de 600 000 habitants et dont le quart est catholique. Né en 1946 à Providence (Rhode Island), Mgr Matano a été ordonné prêtre pour ce diocèse en 1971, puis sacré
évêque en avril 2005 comme coadjuteur pour le diocèse de Burlington, et a succédé à ce siège épiscopal le 9 novembre de la même année.