Fondée voici plus de 150 ans – le 15 octobre 1855 – par des Jésuites, The University of San Franciso (USF), toujours dirigée par
les fils de saint Ignace, semble s’éloigner de plus en plus de l’esprit de ses fondateurs : une nouvelle preuve vient de nous en être administrée le samedi 19 mai dernier.
Dans un précédent article du 9 mai (americatho.over-blog.com/article-10351512.html), j’avais présenté les 12 nouveaux scandales
dénoncés par la Cardinal Newman Society (www.cardinalnewmansociety.org) de Virginie, relatif au choix contestable de
« commencement speakers » dans 11 établissements catholiques.
Un autre établissement catholique de grande réputation avait échappé à la vigilance de la Cardinal Newman Society : la USF de San Francisco. En effet,
samedi dernier, le McLaren College (faculté) of Business de l’USF, recevait Nancy Pelosi, présidente démocrate
(« speaker ») de la Chambre des Représentants (députés) et militante pro-avortement bien connue, en qualité de « commencement speaker ». En outre, et pour
faire bonne mesure, l’USF accordait, à titre posthume, un doctorat honoris causa à Leo T. McCarthy, ancien étudiant à l’USF et
vice-gouverneur de Californie, décédé le 5 février de cette année, et partisan notoire de l’avortement (il a soutenu le financement fédéral de l’avortement et la distribution du RU-486…).
Patrick J. Reilly, le président de la Cardinal Newman Society envoya le 17 mai un fax au P. Stephen Privett, s.j., président de
l’USF lui demandant de “désinviter” Pelosi et de sursoir à l’hommage à McCarthy : « Vous associez publiquement à une université
catholique des responsables de la “culture de mort” comme l’a qualifiée Jean-Paul II », rappelant au jésuite-président que les évêques américains, en 2004, ont clairement indiqué que
« les institutions catholiques ne devront pas honorer ceux qui agisse en contravention à nos principes moraux fondamentaux. On ne leur donnera ni récompenses, ni honneurs ni tribunes qui
pourraient laisser entendre qu’on soutiendrait leurs actions ». On ne s’étonnera pas que l’USF n’aie pas donné suite. C’est le contraire qui eut été surprenant. Et
l’USF est tellement fière de son “coup” qu’elle y consacre tout une page sur son site officiel (www.usfca.edu/usfnews_stories/Pelosi.html).
Mais le pire, c’est que l’archevêque de San Francisco, George Niderauer avait lui aussi été invité à la cérémonie de l’USF pour y recevoir un doctorat
honoris causa, ce qui engagea la Cardinal Newman Society à le prier de rester chez lui ce jour-là. Il semble bien que l’archevêque le fit. Ouf… Mais quelle honte pour
les jésuites de l’USF !
les fils de saint Ignace, semble s’éloigner de plus en plus de l’esprit de ses fondateurs : une nouvelle preuve vient de nous en être administrée le samedi 19 mai dernier.
Dans un précédent article du 9 mai (americatho.over-blog.com/article-10351512.html), j’avais présenté les 12 nouveaux scandales
dénoncés par la Cardinal Newman Society (www.cardinalnewmansociety.org) de Virginie, relatif au choix contestable de
« commencement speakers » dans 11 établissements catholiques.
Un autre établissement catholique de grande réputation avait échappé à la vigilance de la Cardinal Newman Society : la USF de San Francisco. En effet,
samedi dernier, le McLaren College (faculté) of Business de l’USF, recevait Nancy Pelosi, présidente démocrate
(« speaker ») de la Chambre des Représentants (députés) et militante pro-avortement bien connue, en qualité de « commencement speaker ». En outre, et pour
faire bonne mesure, l’USF accordait, à titre posthume, un doctorat honoris causa à Leo T. McCarthy, ancien étudiant à l’USF et
vice-gouverneur de Californie, décédé le 5 février de cette année, et partisan notoire de l’avortement (il a soutenu le financement fédéral de l’avortement et la distribution du RU-486…).
Patrick J. Reilly, le président de la Cardinal Newman Society envoya le 17 mai un fax au P. Stephen Privett, s.j., président de
l’USF lui demandant de “désinviter” Pelosi et de sursoir à l’hommage à McCarthy : « Vous associez publiquement à une université
catholique des responsables de la “culture de mort” comme l’a qualifiée Jean-Paul II », rappelant au jésuite-président que les évêques américains, en 2004, ont clairement indiqué que
« les institutions catholiques ne devront pas honorer ceux qui agisse en contravention à nos principes moraux fondamentaux. On ne leur donnera ni récompenses, ni honneurs ni tribunes qui
pourraient laisser entendre qu’on soutiendrait leurs actions ». On ne s’étonnera pas que l’USF n’aie pas donné suite. C’est le contraire qui eut été surprenant. Et
l’USF est tellement fière de son “coup” qu’elle y consacre tout une page sur son site officiel (www.usfca.edu/usfnews_stories/Pelosi.html).
Mais le pire, c’est que l’archevêque de San Francisco, George Niderauer avait lui aussi été invité à la cérémonie de l’USF pour y recevoir un doctorat
honoris causa, ce qui engagea la Cardinal Newman Society à le prier de rester chez lui ce jour-là. Il semble bien que l’archevêque le fit. Ouf… Mais quelle honte pour
les jésuites de l’USF !
Nota Bene : je n’ai pu “poster” d’articles depuis vendredi dernier en raison d’un surcroît de travail et surtout des obsèques d’un ami en province. On voudra bien
ne pas m’en tenir rigueur…